Afin de se développer et d'accroître leurs résultats les entreprises d'aujourd'hui sont contraintes d'investir des budgets en communication toujours plus importants. Cette communication peut se faire en utilisant l'un des cinq grands médias que sont la presse, la télévision, l'affichage, la radio et le cinéma. Mais les Français sont de moins an moins influençables par la publicité. Il est donc plus difficile de faire passer un message qui soit bien interprété, de modifier son image ou d'affirmer la qualité de ses produits.
Pour y remédier, les entreprises et leurs agences de conseils sont en permanence à la recherche de nouveaux moyens de communication. Ces moyens de communication sont regroupés sous le nom de communication hors-média. On y trouve entre autre la promotion des ventes, le marketing direct, les sites web ainsi que le parrainage. Ce dernier consiste, pour une entreprise, à apporter publiquement son soutien (notamment financier) et à associer son nom à une manifestation, un projet, une cause ou même à des personnes qui lui sont extérieurs.
En effet, le sponsoring sportif est une technique de communication qui vise à persuader les publics assistant à un évènement sportif de l'existence d'un lien de partenariat entre cet évènement et l'entreprise sponsor, afin de faire connaître l'entreprise, ses produits et ses marques, et d'en récolter les retombées valorisantes en terme d'image, de notoriété. L'objectif est de transférer une partie ou la totalité des valeurs du sport en question à l'entreprise ou à certains de ses produits, afin de les rendre plus efficaces sur le marché. Il donne lieu, en échange, à un soutien financier, en matériel ou en services.
[...] Ensuite, l'entreprise pourra choisir le sport qui correspond le mieux à ses contraintes internes. Elle devra également déterminer s'il est préférable pour elle de sponsoriser une compétition ou bien un concurrent (athlète ou équipe). Une entreprise ayant décidé d'investir dans le sponsoring voile devra, toujours en fonction de ses critères internes, choisir la compétition à soutenir ou bien choisir le binôme bateaux/équipage en fonction des épreuves sur lesquelles elle veut être présente. Une fois ces choix faits, l'entreprise devra se concentrer sur l'exploitation de ce partenariat, c'est-à-dire le faire vivre en interne à ses salariés, optimiser les opérations de relations publiques avant, pendant et après l'événement. [...]
[...] C'est ainsi que Primagaz, sponsor de bateaux engagés dans la Route du Rhum, a estimé un équivalent publicité treize fois supérieur à son investissement sponsoring en 1994 et vingt fois supérieur en 1998 lors de son doublé historique. Notons cependant qu'une telle estimation ne prend pas en considération la qualité de l'exposition de la marque. En effet, une annonce publicitaire met en scène la marque de façon optimale alors que son apparition fugace à l'occasion d'une rencontre télévisée ou de l'interview d'un navigateur n'a pas la même qualité. [...]
[...] Pendant l'événement, le suivi sportif peut crée une émulation permettant de renforcer la culture d'entreprise. Tout doit être fait pour que les salariés adhèrent au projet et se sentent fiers d'y être associés. Si ce but est atteint, alors ce partenariat permettra entre autre de véhiculé une image positive de l'entreprise au près de ses salariés. Enfin, la voile a pour avantage d'être un sport qui fait rêver les jeunes comme les moins jeunes, les hommes comme les femmes, à la différence des sports les plus médiatisés tels que le football ou bien la formule 1 qui attire sensiblement plus les hommes que les femmes. [...]
[...] I Les compétitions françaises 1. La Route du Rhum La Route du Rhum crée en 1978 est une transatlantique en solitaire ayant lieu tous les quatre ans entre Saint Malo et Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Plusieurs types de bateaux sont présents, mais chaque type de bateau a son propre classement. Le 28 novembre 1978, entre les Saintes et Basse-Terre, la première Route du Rhum semble promise à Michel Malinovsky et son Kriter un lourd monocoque de 21 mètres. Mais c'est oublier le Canadien Michael Birch, à la barre d'Olympus Photo, un trimaran jaune, moitié moins long que Kriter V et huit fois plus léger. [...]
[...] De même, les aventures de Bernard Moitessier, notamment lors du Golden Globe Challenge[1] où il renonce à la victoire, se refuse à un retour à la civilisation et s'en va pour sa "longue route[2]" qui s'achèvera en Polynésie française attire l'intérêt du grand public et des médias. Ces deux navigateurs hors du commun ont entraîné le développement de la plaisance en France et l'engouement des Français pour les courses au large. Ceci explique la préférence des annonceurs pour ces évènements au détriment de la voile olympique ou des épreuves de voile légère très peu médiatisés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture