Bien qu'étant la discipline la plus pourvoyeuse de médailles en France, devant le Judo et le Cyclisme sur piste, l'Escrime est méconnue du grand public. En effet, selon le classement des médailles olympiques, l'escrime Française est deuxième en termes de médailles d'or derrière l'Italie et première si l'on prend comme critère le nombre total de médailles.
En dehors des olympiades durant lesquelles ce sport connaît un grand succès, l'escrime reste relativement anonyme en termes de médiatisation mais aussi du nombre de licenciés (65 000).
L'escrime Française, même si elle a connu des périodes plus fastes que d'autres, a toujours été un l'un des sports phares des délégations olympiques Françaises. Cette discipline a en effet obtenu de bons résultats de manière régulière, notamment lors des Jeux olympiques de 1960 (Rome), où la délégation française doit sa seule médaille d'or à Christian d'Oriola.
Les grandes nations de l'escrime (France, Italie, Russie ou URSS, Allemagne ou RDA/RFA) ont toutes leurs propres « styles », leurs propres manières de tirer.
Ainsi, l'escrime italienne est une escrime dite de « coup lancé », c'est-à-dire que le tireur porte les coups sur l'adversaire alors que la pointe de sa lame n'est ramenée sur la cible (le tireur adverse) qu'au dernier moment à l'aide d'un coup de poignet qui fléchit la lame.
L'escrime allemande, elle, est plus classique. Une de ses principales caractéristiques est d'empêcher l'adversaire de contrer une attaque le plus longtemps possible. Les tireurs allemands attaquent donc souvent avec l'arme sur le côté ou avec la pointe vers le haut, de manière à ce qu'elle soit hors d'atteinte de l'adversaire, jusqu'au moment de porter la touche.
L'escrime française quant à elle, est plus axée sur la précision et la prise de priorité. Les tireurs Français ont donc beaucoup plus tendance à développer des attaques en ayant dès le début de l'action, la pointe orientée vers la surface valable adverse.
L'opposition de style de ces nations, leur régularité à haut niveau et leur continuité respective dans le jeu montrent qu'il n'existe pas une seule manière de s'imposer. Cependant, cela tend à prouver que des éléments se transmettent entre les générations.
Une des premières interrogations qui mériteraient d'être posées pourrait être la suivante : qu'est-ce qui se transmet ?
[...] On sait que le fleuret féminin n'a pas connu la même situation de transition que le fleuret masculin. Les changements ont donc certainement été moins bien acceptés, plus brutaux. Cel peut expliquer les résistances et le manque de collaboration entre certaines élèves et leurs entraîneurs. Certaines n'ont donc pas accepté de s'en remettre à leurs entraîneurs, de se laisser guider et ont préféré garder la situation en main. Or, les résultats du fleuret féminin sont depuis dix ans nettement moins élevés que ceux des hommes. [...]
[...] Gould expliquent que des moyens coopératifs peuvent être mis en place avec des objectifs compétitifs : Moyens coopératifs buts compétitifs : Les participants coopèrent au sein de leur groupe mais sont en compétition à l'extérieur du groupe .[21] Cette situation rejoint la définition donnée précédemment de la coopération et montre que malgré une forte rivalité, les membres sont parfois capables de s'unir lorsqu'ils ont un intérêt commun. Nous verrons plus tard que cela s'est déjà produit au sein du pôle France lors des championnats du monde. La dynamique de groupe Il s'agit de comprendre le fonctionnement des groupes et de savoir comment motiver leurs membres vers un objectif commun tout en gardant des objectifs personnalisés. Cet aspect concernant le bon fonctionnement d'un groupe et la bonne gestion des individus qui le composent est très important. Ainsi, D. [...]
[...] Première partie, chapitre 4 Les méthodes»), page 137 L'analyse de l'interaction») La dynamique des groupes restreints D. Anzieu, J-Y. Martin, PUF paris. Deuxième partie, chapitre 5 Pouvoir, structures, communication page 172 Pouvoir et structures»), sous-partie Un schéma dynamique de fonctionnement des groupes restreints ; locomotion de groupe et sytèmes de tension La dynamique des groupes restreints D. Anzieu, J-Y. Martin, PUF paris. Deuxième partie, chapitre 6 Interaction, affectivité»), page 254 La résistance au changement sous-partie : Considération générales : l'inertie des systèmes et l'équilibre quasi stationnaire La dynamique des groupes restreints, D.Anzieu, J-Y Martin, PUF paris. [...]
[...] Des enjeux sociaux de la pêche au corail : l'axe des échanges entre corailleurs et pêcheurs, G. Raveneau Article paru dans Europaea, VI mai 2000, pp.103-119. Page 11. Pete Mazany, enseignant au département Economies et Affaires de l'université d'Auckland (Nouvelle-Zéland) et ancien conseillé du défi néo- zélandais mené par Peter Blake Teamthink, Management d'équipe : clé du succès, Mazany P., INSEP, Paris Partie 2 Application de modèle de conduite par vision chapitre 6 le choix des personnes idoines page 53. [...]
[...] Le premier, celui où s'entraîne l'équipe de France masculine est l'I.N.S.E.P.[1], situé dans le bois de Vincennes. Dans un premier temps, nous ferons une brève présentation de l'escrime et de son fonctionnement, puis dans une seconde partie nous présenterons les ouvrages issus de la littérature que nous avons utilisés pour ce travail, nous présenterons le terrain d'enquête et les outils utilisés, pour finir par la présentation d'une problématique et d'hypothèses de travail. Enfin, nous étudierons dans une troisième partie les caractéristiques qui permettent au pôle France de fleuret masculin d'obtenir de si bons résultats. [...]
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