D'après Hervé Le Duff, le tennis est un sport caractérisé par une suite d'efforts discontinus, brefs et assez intenses tout cela entrecoupé de périodes de récupération plus ou moins complètes. On observe qu'au cours d'un match, ces efforts sont répétés entre 100 et 350 fois en moyenne représentant 25 % à 28 % du match. Il est nécessaire pour un joueur d'acquérir une certaine polyvalence dans les qualités physiques en mettant l'accent sur la vitesse et sur la force.
Pour atteindre une certaine performance il y a des qualités physiques à développer qui sont l'endurance ou la filière aérobie, la vitesse ou la filière anaérobie alactique, la résistance ou la filière anaérobie lactique, la force, la coordination, les étirements. Dans ce dossier, nous nous attacherons à développer deux points précis : la force et la vitesse.
Comment peut-on définir la force ? La vitesse ? Quelles relations peut-on faire entre les deux ? Quels sont les procédés de développement de la force et de la vitesse au tennis ?
[...] La vitesse force est dépende de la force maximale isométrique. Mais la vitesse de base va dépendre du type de fibre musculaire, de la force musculaire, des sources d'énergie impliquées, de la capacité de coordination de l'élasticité, l'étirabilité et la capacité de relâchement musculaire, l'état d'échauffement, de la fatigue, de l'âge et du sexe. La vitesse est extrêmement dépendante de la force. On remarquera tout de même que le joueur de tennis pour améliorer sa vitesse doit avoir une prise d'information juste et précoce, une prise de décisions rapide , une réaction, une coordination, un dynamisme, une concentration, un relâchement, une technique de course efficaces (H. [...]
[...] Des changements de direction dynamiques avec des appuis brefs, répétitifs et explosifs. Un bas du corps puissant et véloce qui met en jeu les fessiers, les quadriceps, ischio jambier, adducteurs, les mollets. Une grande puissance et force explosive de l'épaule qui sollicite le deltoïde, le sus épineux, le sous épineux, le sous scapulaire, le grand rond, le petit rond, le grand dorsal, le scapulaire, le grand pectoral. Une parfaite coordination Des qualités de gainage du tronc pour optimiser le rendement des forces qui entrent en jeu EXERCICE PRATIQUE : Dans l'entraînement, il faut commencer par un travail général qui va ensuite vers un travail spécifique pour le tennis. [...]
[...] Il faut donc trouver un rapport favorable entre force et vitesse pour avoir le meilleur rendement possible ! Le produit de la force par la vitesse donne la puissance. Pour développer de la puissance il faut développer de la vitesse et de la force. Dans les travaux de Feen, Hill, Aubert, il est connu que la vitesse de raccourcissement musculaire dépend de la force qui s'oppose au déplacement. Réciproquement, la force que peut exercer un muscle dépend de la vitesse de raccourcissement. [...]
[...] La récupération active est relativement courte (2à15 jours) et durant laquelle la pratique du tennis est interrompue ou largement réduite au profit d'une activité physique d'entretien. L'objectif de la récupération active est de maintenir le niveau de forme physique tout en retrouvant une détermination optimale. La récupération passive (1à10jours) au cours de laquelle le joueur cesse tout entraînement. Une phase de récupération passive est courte. Elle intervient généralement en fin de période après de longues phases d'entraînement et de compétition. [...]
[...] A la fin, faire une course légère avec des étirements. 1ère situation travail général : 24 2ème situation travail spécifique : Actuellement, la contrainte temporelle est de plus en plus forte à haut niveau lors des matchs ; c'est la vitesse de déplacement et donc le jeu de jambes est essentiel. Le jeu de jambes sollicite en particulier les mollets et les quadriceps qui permettent de maintenir des positions fléchies. De plus, la coordination motrice est un facteur essentiel à un déplacement efficace. [...]
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