Il existe dans le sport au niveau mondial, deux types d'organisation de compétition. D'une part, le modèle européen, qui repose sur le principe de promotion et relégation suivant les résultats obtenus sur le terrain, afin de récompenser la victoire sportive. D'autre part, le modèle nord-américain qui repose sur un système de ligue fermée, où le sport est un moyen pour les franchises de maximiser leurs profits.
Avec l'évolution du sport professionnel en Europe, et l'arrivée de flux financiers très importants, on peut se demander si notre système d'organisation sportive n'a pas atteint ses limites. Force est de constater que les clubs les plus fortunés sont, à peu d'exceptions près, toujours les vainqueurs des compétitions continentales ; nuisant ainsi à l'incertitude du résultat qui est l'essence même du sport, et la raison pour laquelle celui-ci est si populaire (...)
[...] Nous allons étudier cela dans une réflexion qui s'articulera en quatre grandes parties. Premièrement, nous présenterons l'origine des modèles américains et européens, puis, les spécificités des systèmes américains et européens, ensuite nous transposerons, les rouages du système américain au sport européen. Enfin, nous analyserons dans l'ultime partie, les raisons pour lesquelles certains éléments du système américain ne peuvent être repris dans le cadre du sport européen. I. L'ORIGINE DES MODELES D'ORGANISATION SPORTIFS Européen Le modèle européen trouve ses origines dans l'Angleterre du XIXème siècle. [...]
[...] Il faut savoir que la charte du football français, prévoit qu'à l'expiration du contrat espoir, le club formateur «est en droit d'exiger du joueur la signature d'un contrat de joueur professionnel (article 456 de la charte du football). De son côté, le club doit solliciter le joueur avant une date limite, si le joueur refuse de s'engager avec le club qui l'a formé, il ne pourra pendant un délai de trois ans, signer dans un autre club de la LNF (Ligue Nationale de football) sous quelque statut que ce soit, sans l'accord écrit du club dont il a été espoir »25. [...]
[...] Chaque club est astreint à deux limites : Une limite supérieure ou égale au salary-cap total divisée par le nombre de club participants Source, annexe 1. Source, annexe 1. Source, annexe Une limite inférieure, puisque si un club dépense en salaires moins que 75% de son salary-cap, il fait l'objet d'une taxation afin que les salaires versés à ses joueurs atteignent ce minimum. Toute franchise dépassant son salary-cap est sujette à la luxury-tax dont le principe est de taxer la franchise fautive de ce dépassement. [...]
[...] Je préconise donc, la généralisation du recours à l'arrêt Webster, dans le but de responsabiliser tous les acteurs concernés (joueurs, agents, clubs). Cet arrêt fixe les règles juridiques des transferts de joueurs, hors période de stabilité. La période de stabilité est de trois ans pour un joueur de moins de 28 ans, et de deux ans pour un joueur de plus de 28 ans47. Cette période de stabilité, fixe la durée pendant laquelle un joueur ne peut rompre son contrat. [...]
[...] L'objectif de cette nouvelle ligue était d'acquérir un pouvoir central plus fort, et de s'ouvrir uniquement aux équipes situées dans des grandes villes, dans le but de remplir les stades et de générer des profits grâce à la billetterie. L'organisation de cette ligue à mis en place les bases du système de ligue fermée, qui caractérise le modèle américain3. Nous avons pu constater que les sources des modèles européen et nord-américain, résultent d'une volonté d'organisation et d'encadrement du sport, qui est passé d'activité récréative, à un sport professionnel. Les solutions proposées face à cette problématique poursuivent des objectifs différents que l'on soit européen, ou nord-américain. [...]
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