Mixité, EPS, différence de musculature, différences morphologiques, puissance musculaire, image du corps, culture physique
L'éternel débutant, il faut bien le reconnaître est très souvent une éternelle débutante. Mais se pose-t-on la question de savoir ce que les filles ont appris en EPS dans le domaine moteur depuis le début de leur scolarité ? L'étude menée par C. Vigneron montre que les enseignants d'EPS ne proposent pas vraiment de
contenus d'enseignement spécifiques aux problèmes rencontrés par les filles (déplacements, tonicité, renforcement musculaire…), Dossier EPS n°67, 2006.
Le 7 octobre 1885, le concours de médecine devient mixte. Le soir même de l'épreuve des étudiants brûlent une poupée à l'effigie de la première femme à avoir osé investir un territoire jusqu'ici réservé aux hommes.
Bien avant cela dans l'antiquité, les stades étaient refusés aux femmes et Calipatira failli payer de sa vie sa présence sur le stade d'Olympie pour voir son fils concourir. Au long de l'histoire, l'opinion a prévalu que si la femme se produisait moins vite, moins fort et moins haut que l'homme, c'était parce qu'elle n'en avait pas les moyens physiques. Aujourd'hui, proposer un enseignement commun aux filles et aux garçons continue d'ailleurs de soulever des polémiques, à tel point même d'envisager un retour à la non-mixité comme le dit Fize dans « Les pièges de la mixité scolaire » 2003.
[...] Depuis la nuit des temps, l'homme a toujours voulu et a toujours dominé la femme. Et c'est cette position de dominant qui a engendré à notre époque de recherche de la parité ces déviances masculines. La femme pour acquérir son autonomie et le droit d'exister, a sans cesse cherché à se séparer de son état de pupille de l'homme. L'Education Nationale en tant qu'organisme d'Etat se doit d'intégrer les vertus féminines dans son Programme d'Enseignement. Les enjeux éducatifs sont énormes, car c'est un projet de société dont il s'agit. [...]
[...] MIXITE et EPS 1. INTRODUCTION L'éternel débutant, il faut bien le reconnaître est très souvent une éternelle débutante. Mais se pose-t-on la question de savoir ce que les filles ont appris en EPS dans le domaine moteur depuis le début de leur scolarité ? L'étude menée par C. Vigneron montre que les enseignants d'EPS ne proposent pas vraiment de contenus d'enseignement spécifiques aux problèmes rencontrés par les filles (déplacements, tonicité, renforcement musculaire Dossier EPS Le 7 octobre 1885, le concours de médecine devient mixte. [...]
[...] On demande aussi aux professeurs d'éviter les excès et le surmenage chez les jeunes filles, grâce à un choix et un dosage des compétitions qui tendront uniquement à donner aux élèves le maximum de connaissances techniques et d'entraînement physique compatibles avec leurs possibilités Les I.O 67 Elles marquent une rupture, l'émancipation sportive est rejointe par l'émancipation féminine qui fait du sport un des moyens de sa libération. La femme force la porte des stades et des sports dits masculins comme l'haltérophilie, la lutte et le cyclisme. Dans ce dernier sport d'ailleurs, lors d'une interview, J. Longo perturbe L. Fignon qui déplore le cyclisme féminin comme une pratique anti-féminité. Elles deviennent donc, footballeuses et rugbywomen, la femme enlève «ses talons aiguilles pour chausser les crampons» pour paraphraser le livre de C. Louveau Talons aiguilles et crampons alu aux éditions de l'INSEP en 1986. [...]
[...] La progression semble encore plus fulgurante pour le football. Les stades connaissent en effet une augmentation de fréquentation de 70% depuis 1998 et la victoire de l'Euro 2000. Parmi ces nouveaux supporters, on note un nombre croissant de femmes. Un sondage IPSOS en 1999 révèle que l'image la plus marquante reste pour les femmes le défilé victorieux des bleus sur les Champs Elysées après leur sacre de champions du monde. Le sport féminin est donc bien en pleine progression, notamment par la conquête de sports dits «masculins» depuis la nuit des temps. [...]
[...] MIXITE et IMAGE DU CORPS Bien que les filles aient acquis le droit d'accès à la pratique d'APS masculines depuis une vingtaine d'années, on se rend compte que beaucoup d'établissements scolaires programment le rugby, le foot et le judo dans leurs cycles d'EPS bien plus facilement que la danse, la GRS et l'expression corporelle. Pourquoi ? Le corps en est-il la cause ? Tout d'abord, des raisons de disponibilité d'installations sportives peuvent être invoquées. Mais elles ne sont pas le principal obstacle. [...]
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