Jusqu'aux années 1980, le football reposait surtout sur l'aspect sportif, c'est-à-dire gagner des trophées. Mais la présence d'un marché porteur, l'argent que ce marché pouvait générer et l'absence de règles ont eu pour effet le déferlement de tous les argentiers désireux de trouver de nouveaux espaces économiques. La brèche était trop grande et le terrain du profit trop vierge pour ne pas y jeter un coup d'œil.
De ce fait, le marché du football professionnel a connu un essor économique remarquable. Le transfert des joueurs, la vente des produits se rattachant au club et aux vedettes, c'est-à-dire aux acteurs du spectacle, tout ce business croît exponentiellement.
Le football est rentré dans une nouvelle ère avec l'arrêt Bosman. Cet arrêté va modifier considérablement le paysage économique et sportif du marché du football professionnel européen.
Cette nouvelle ère dans le football entraîne l'ouverture des clubs aux médias et aux marchés européens des transferts de joueurs. Les clubs sont devenus des entités économiques capables de gérer un personnel et des flux financiers.
Ce boom économique engendre des problèmes dans sa régulation. Ce manque de régulation va être à l'origine des problèmes de compétitivité du marché européen. Le principe de concentration des
joueurs et des clubs est à l'origine de ce malaise.
Comment le football européen a-t-il réagi à ce bouleversement du marché initié par l'arrêt Bosman ? Quelles répercussions ces changements ont-ils engendrées sur la compétitivité des clubs français ? Existe-t-il des solutions pour redonner tout son sens à l' « incertitude sportive » ?
[...] En moyenne les aires du top 10 ont cinq fois plus de population fois plus de revenus et cinq fois plus d'équipes que les dix dernières aires Le modèle sportif américain permet de pouvoir investir à long terme. Cependant, ce libéralisme économique doit générer du profit. La zone de chalandise doit être telle qu'elle doit pouvoir attirer un nombre de clients suffisamment important. Le problème français reste la propriété des stades. Comme nous l'avons déjà expliqué précédemment, seuls deux clubs sont propriétaires de leurs stades (Auxerre et Lens, dans une moindre mesure). [...]
[...] Pour garantir la transparence financière de nos clubs et la loyauté de nos clubs et la loyauté des compétitions européennes, l'UEFA doit donner l'exemple et, plutôt que déléguer actuellement cette tâche aux instances nationale. En effet pendant qu'il est demandé aux clubs français de bien tenir leurs comptes et d'éviter tout déséquilibre financier, de l'autre côté des Alpes, en Italie précisément, les autorités sportives et judiciaires permettent aux clubs endettés de faire leurs emplettes sur les marchés des transferts. Pendant ce temps, les clubs français se serrent la ceinture pour éviter les déséquilibres financiers et les sanctions de la DNCG. [...]
[...] Ainsi, la mise en œuvre du Droit à l'Image Collective poursuit trois objectifs fondamentaux afin de répondre à ces problématiques qui pénalisent le dynamisme du sport professionnel français : renforcer la compétitivité et l'attractivité des clubs professionnels français, en dégageant des modes de rémunération des joueurs à hauteur des propositions offertes par les autres clubs européens ; inciter les joueurs français à rester et à revenir dans les clubs français ; sécuriser les pratiques de rémunération. La France tente de combler ce retard, du moins palier à cette lourde fiscalité. Le droit à l'image paraît être une solution pour assainir les prélèvements obligatoires face à la concurrence européenne. Comparaison européenne du coût total d'un joueur pour un club de football à salaire net équivalent après l'impôt entre 2001 et 2006. [...]
[...] Cette différence est notable avec l'Europe du football où ce sont les ligues qui organisent les championnats, d'un point de vue local, mais l'UEFA au niveau continental (Sports collectif et compétitions internationales entre clubs, Revue européenne du management du sport n°15 octobre 2006 B. Helleu et C.Durand) La rentabilité économique En Amérique la nature commerciale de l'activité a débouché sur l'hypothèse d'une maximisation du profit : une franchise n'est qu'un moyen de réaliser des objectifs financiers. Les principes d'organisation du sport américain et les objectifs des propriétaires impliquent un système particulier de régulation des compétitions (Sports collectifs et compétitions internationales entre clubs, Revue européenne du management du sport n°15 octobre 2006 B. [...]
[...] Merchandising La course aux armements, ainsi que l'injection de plus en plus excessive d'investissements à fonds perdu dérèglent le système du marché du ballon rond. Les transferts ont atteint des sommes astronomiques. Un paradoxe peut cependant naître de ces différentes actions. Le souci de rentabilité n'est pas totalement absent de certaines logiques, au contraire ! Les clubs veulent se défaire de cette télédépendance dans leurs revenus, ils n'hésitent pas alors à s'arracher des joueurs pour des montants de transferts faramineux. [...]
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