D'années en années, les athlètes semblent devenir de plus en plus forts (nouveaux records du monde, enchaînement des compétitions…) et c'est notamment du à l'amélioration des qualités de l'entraînement et des connaissances dans ce domaine.
Car il est aujourd'hui évident qu'un sportif qui veut s'améliorer dans son sport doit développer sa force au travers d'un entraînement.
On a tendance à parler uniquement de l'athlète lorsque celui-ci réalise une performance, mais c'est bien l'entraîneur qui, par sa connaissance du corps et des programmes de renforcement, en permet l'émancipation.
Ainsi, lorsqu'une championne telle que Laure Manaudou décide de changer d'entraîneur, les spécialistes s'accordent à penser qu'il y a un risque important pour que la nageuse perde le niveau qui faisait d'elle la meilleure nageuse du moment. (on constate par ailleurs qu'ils avaient raison de douter au vu des derniers chronos de la nageuse)
La banalisation de l'entraînement musculaire est un phénomène récent en France (années 1980) ainsi que le suggère Eric Lahmy « si les français avaient introduit la musculation dans la préparation aux sports dès les années 50-60, l'écart n'aurait pas été aussi grand entre les [athlètes] américains et nous ».
Car dans la majorité des sports, c'est aujourd'hui la force qui donne la victoire. En effet, un sportif n'est jamais trop fort, car la force n'est qu'un plus qui ne ralentit pas l'athlète, qui ne fait pas grossir... Ainsi Myke Tyson a montré au début des années 80 que l'on peut tout à la fois être le plus fort et le plus rapide sur le ring.
[...] Le curl, illustration de la contraction concentrique et excentrique 4. La contraction isométrique : lorsque le muscle se contracte de manière statique[3] C'est une contraction sans mouvement du muscle, c'est-à-dire qu'il reste à la même longueur. Là aussi il y a prise de volume et de force, car toutes les fibres sont sollicitées. Dans ce cas le muscle se contracte de manière statique, c'est-à-dire sans qu'il y ait de mouvement, les éléments contractiles se raccourcissent et mettent sous tension les éléments élastiques. [...]
[...] Semaine 4 : augmentation de la force de ; Semaine 5 : augmentation de la force de ; Semaine 6 : augmentation de la force de ; Semaine 7 : augmentation de la force de ; Semaine 10 : augmentation de la force de ; Semaine 12 : augmentation de la force de ; Semaine 15 : augmentation de la force de ; De telle manière qu'avec un RM de 100 au départ, en environ trois mois il passerait à 122kg Conclusion Avant de vouloir augmenter sa force, il faut savoir dans quel but et à quelles fins. Comme nous l'avons vu, l'entraînement du marathonien sera très différent de celui de sprinteur ou de l'haltérophile. Il est donc très important pour un athlète ou pour celui qui veut augmenter sa masse musculaire de se faire accompagner par une personne compétente qui peut guider les entraînements et proposer des exercices en adéquation avec la morphologie de l'athlète. [...]
[...] Avec un programme d'entraînement en endurance, les fibres à contractions rapides vont se comporter presque comme si elles étaient des fibres lentes. L'inverse n'est pourtant pas vrai. Ainsi comme l'a démontré Howald, les sports tels que le sprint ou l'haltérophilie sont réservés à de véritables athlètes parce qu'ils requièrent soit une prédisposition naturelle favorable (plus de fibres rapides que la normale (rare), soit une volonté sans faille. Ainsi, les athlètes de haut niveau semblent avant tout prédisposés à une activité intense. [...]
[...] Les athlètes ont aussi recours à l'électrosimulation et la chiropractie (manipulation de la colonne vertébrale et essentiellement des cervicales, niveau indispensable pour les activités musculaires des bras). Toutes ces méthodes ont pour objectif d'améliorer la conduction nerveuse qui peut être détériorée par des congestions ou des vaisseaux soumis à une compression. Le résultat direct sera une augmentation de la vitesse de propagation de l'influx nerveux. Comme on a pu le voir plus haut, il existe trois facteurs neurologiques qui améliorent la force La coordination intermusculaire = la technique, c'est-à-dire la participation efficace de plusieurs parties du corps pour le succès du mouvement global. [...]
[...] C'est ce seul phénomène qui permettra l'augmentation de la force. Finalement, ce n'est pas en soulevant le poids le plus lourd possible que l'on devient plus fort ; mais en enchaînant les répétitions selon un programme précis. Sur un effort maxi, la stimulation est beaucoup trop brève pour que le corps ait le temps de s'acclimater à l'effort, de s'adapter, de s'automatiser (on parle alors d'asphyxie musculaire). Les études menées sur le sujet, montrent que l'on devrait entraîner la force pour l'essentiel en séries de 4 à 7 répétitions pour un nombre de séries oscillant lui entre 3 et 6 (pour un effort optimal, mais qui peut varier selon les individus). [...]
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