Il ne faut pas focaliser notre travail que sur la puissance mécanique mais également sur l'économie de la consommation énergétique. Si on a une puissance métabolique supérieure, on va être moins endurant (on va tenir moins longtemps a une vitesse donnée). On a moins de capacité à tenir une puissance métabolique. L'économie de course est moins bonne (...)
[...] Mais comment réduire ces résistances ? o En ayant un déplacement du CG régulier : diminution des déplacements verticaux (notamment en course) o Lors de la pose du pied, on a une phase frénatrice, plus cette phase est importante et plus je vais dépenser pour créer une accélération et avoir une bonne vitesse. De plus, les phases d'accélération sont très coûteuses en énergie, il faut donc limiter au maximum les variations de vitesse o En cyclisme, il faut réduire les résistances aérodynamiques, cela passe par une amélioration technologique o En natation, les résistances sont hydrodynamiques. [...]
[...] Le reste se transforme en chaleur. Toute l'énergie ne sert pas a la propulsion : on a aussi des distributions vers d'autres muscles qui facilitent l'activité (cœur ) Voyons les étapes un peu plus en détail : o Puissance mécanique externe à la vitesse de déplacement : PME = Forces résistances * Vitesse. Ces résistances dépendent de la masse corporelle, du matériel, de la gravité. On a également les forces de frottements o Puissance mécanique musculaire vers puissance mécanique externe : En fonction de la technique, on peut modifier le coût énergétique. [...]
[...] On a aussi de l'énergie calorifique qui part vers le cœur et les poumons. On a donc qu'une petite partie de l'énergie chimique qui va être utile dans le mouvement. On peut donc voir que la quantité d'énergie produite par les substrats n'est pas égale à la puissance mécanique utilisée pour avancer. CE = énergie métabolique consommée / Distance parcourue = puissance métabolique / vitesse Le coût énergétique quantifie globalement l'efficience métabolique de notre activité. Mais on ne donne pas l'étape où l'on bloque. [...]
[...] L'économie de course est moins bonne. Dans le test de Luc Léger, on obtient la VMA et on en déduit la VO2 max grâce à une relation, or ce n'est pas la même pour tous. Tout dépend du rendement métabolique de chacun. Deux personnes ayant la même VMA n'ont pas forcément le même VO2max. La personne qui possède un VO2max inférieur arrive à avoir une économie de course. On a alors une bonne efficience métabolique/énergétique. Cet individu consomme moins d'énergie pour une même distance. [...]
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