Le sportif de haut niveau est un individu ordinaire confronté à des situations extraordinaires, son évolution au sein d'un pôle espoir confirme cette notion de situations extraordinaires. Je vous présenterai d'abord le pôle espoir et ses exigences, puis les différentes facettes de la préparation mentale ainsi que la complexité de suivre de façon individuelle des judokas qui s'entraînent collectivement (...)
[...] Dans ce contexte très cadré il est évident que la préparation mentale prend une place de plus en plus importante dans l'activité. On peut distinguer plusieurs niveaux dans cette préparation, d'abord le travail sur les habiletés mentales de base comme la motivation, c'est le plaisir de vaincre l'autre plus que la gratification personnelle ; pendant un entraînement c'est le plaisir de mettre Ippon sans se contenter du petit avantage qui prouve que l'on domine l'autre, c'est atteindre l'harmonie. La fixation d'objectif permet également de démarrer sur des bases solides, le judoka en collaboration avec son entraîneur définira donc des objectifs à plus ou moins long terme, des objectifs de carrières, de saison, de tournois et d'entraînements. [...]
[...] Pour optimiser les habiletés de bases et de performances nous développerons les habiletés facilitatrices telles que la gestion du style de vie et l'importance de la diététique et du suivi médical compte tenu du fait qu'il faut respecter une catégorie de poids. La relaxation peut servir à baisser la tension psychologique en sachant baisser les tensions musculaires avec les limites des contraintes du Judo où il ne faut toutefois pas être trop détendu. C'est dans ce contexte à la fois cadré par un cahier des charges fédéral et une liberté d'action dans un domaine encore peu utilisé dans notre sport mais qui tend à se développer que l'entraîneur va évoluer. [...]
[...] En restant l'instigateur du programme et des actions à mener l'entraîneur devra donc rendre ses athlètes le plus autonome possible dans la gestion de la préparation mentale. Nous avons constaté que la structure Pôle Espoir était très exigeante dans le domaine des apprentissages et des acquisitions techniques, domaines dans lesquels les athlètes progressent de façon collective alors que pour ce qui est de la préparation mentale ils devront acquérir une large autonomie car c'est un secteur où l'individualisation est indispensable. [...]
[...] Je vous présenterai d'abord le pôle espoir et ses exigences, puis les différentes facettes de la préparation mentale ainsi que la complexité de suivre de façon individuelle des judokas qui s'entraînent collectivement. Le pôle espoir est une structure de formation et d'entraînement pouvant accueillir de 40 à 60 judokas de 14 et 15 ans dans l'objectif de les préparer pour entrer en pôle France tout en leur permettant de poursuivre leur cursus scolaire. Au cours de ces 2 années en pôle espoir le programme est basé sur la formation et les apprentissages, tout d'abord dans le domaine de l'acquisition des principes du Judo dans sa globalité par la maîtrise des déplacements, du timing et des enchaînements, puis le développement et le perfectionnement du Ne Waza avec l'approfondissement des liaisons debout-sol, des Shime Waza et des Kunsetsu Waza. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture