Histoire du sport : école, gym, éducation physique et société

Résumé du document

Madame de Genlis préconise un système inclus dans l'éducation elle-même, qui propose une éducation rigoureuse du corps avec une nourriture frugale et des conditions de vie austères. L'idée est de se confronter à la nature (elle élève les Princes d'Orléans), et l'éducation physique est très présente. Son idée est que les enfants s'en sortent par eux-mêmes. On voit donc une éducation physique utilitaire. Elle va construire un programme d'éducation physique constitué de courses (avec des chaussures lestées), sauts (mesurés), grimpés, et natation. Ils portaient et soulevaient des poids.

Depuis la loi Guizot de 1833, l'instruction primaire universelle garante de l'éducation (ordre et stabilité sociale) n'inclut pas d'éducation physique. Ce système d'école primaire, qui se construit pour l'essentiel entre 1815 et 1830 (Monarchie de juillet), exclut l'éducation physique, se crée dans un mouvement profond de transformation de la société française. Cela affecte la représentation de l'enfant : les châtiments corporels sont interdits.

Extraits

[...] Un certain nombre de médecins pensent que la fatigue physique diminue la performance mentale. Mais malgré ces défauts, il faut reconnaître à l'éducation physique une influence positive qui fait d'elle l'auxiliaire indispensable de l'éducation intellectuelle et du développement psychique et moral de l'homme : instructions officielles sur l'éducation physique de Léon Bernard. Abstraction faite de l'influence qu'elle exerce sur l'éducation intellectuelle en rafraîchissant l'attention, et sur l'éducation morale en disciplinant la volonté, l'Education Physique se propose un double but : corriger les attitudes défectueuses qu'impose trop souvent au corps le travail scolaire, développer ses qualités physiques, sa force, son adresse et son agilité. [...]

[...] Des délégués d'élèves sont chargés de gérer la circulation pédagogique (méritocratie) avec sanctions, discipline. Les enfants fonctionnent par matière et par acquis pédagogiques. FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES = LENTEUR, PERFECTION, RÉPÉTITIONS, RESPECT DES RÈGLES GROUPES D'ÉCOLES : ÉCOLES PUBLIQUES CONGRÉGANISTES écoles privées laïques écoles privées congréganistes écoles publiques laïques LETTE DE GUIZOT AUX INSTITUTEURS CE N'EST PAS DANS UN INTÉRÊT PUREMENT LOCAL QUE LA LOI VEUT QUE TOUS LES FRANÇAIS ACQUIÈRENT LES CONNAISSANCES INDISPENSABLES À LA VIE SOCIALE SANS LESQUELLES L'INTELLIGENCE LANGUIT. [...]

[...] Mouvement général de la société française, mais on exclut l'éducation physique. Ceci est très étonnant, car il existe des gymnases, des formes de gym militaire et des pratiques ludiques compétitives. II/ Ecole et état première partie du 19e siècle 1815 : société pour l'instruction élémentaire en relation avec un préfet de Paris : Chabrol, qui lui, met en place une commission d'instruction primaire? 3 systèmes ont été créés à cette période : ENSEIGNEMENT MUTUEL, frères des écoles chrétiennes, système individualisé. [...]

[...] Il est demandé au maître de gym d'avoir de l'autorité sur les élèves. A chaque séance les élèves doivent faire des mouvements de la tête, des bras et des jambes. Ils ont comme consigne de ne jamais faire tenir une position du corps pendant longtemps. Chaque leçon doit commencer par la révision des mouvements des cours précédents. IV/ Quelques aspects de la gymnastique Amoros : 1817, il dirige le gymnase militaire dans lequel il donne des cours aux lycéens de Paris et de Versailles. [...]

[...] On voit donc une éducation physique utilitaire. Elle va construire un programme d'éducation physique constitué de courses (avec des chaussures lestées), sauts (mesurés), grimpés, et natation. Ils portaient et soulevaient des poids. Depuis la loi Guizot de 1833, l'instruction primaire universelle garante de l'éducation (ordre et stabilité sociale) n'inclut pas d'éducation physique. Ce système-école primaire se construit pour l'essentiel entre 1815 et 1830 (Monarchie de juillet) qui exclut l'éducation physique, se crée dans un mouvement profond de transformation de la société française. [...]