Education Physique et Sportive et mixité depuis 1945

Résumé du document

Contexte : entre tradition et innovation

1944 : Droit de vote F.
1946 : Egalité H/F dans constitution de 1946.
Après et pendant la guerre le sport se développe (surtout chez les G) GAY-LESCOT 1988 : "1943, la fédération d'athlé délivre plus de 70% de licence F qu'en 1939".
Mais pb de la mixité dans le système scolaire : école de G et école de F (G/F séparés).
Cependant ce pb évolue par l'influence de l'école nouvelle (volonté féministe et péda) et par nécessité éco dans une circulaire du 3/07/1957 : "La crise de croissance de l'enseignement secondaire nous projette dans une expérience de la mixité pour servir les familles au lieu le plus proche de leur domicile" (...)

Extraits

[...] La sportivisation progressive de l'enseignement de l'EP au XXème siècle, s'est accompagnée d'une indifférenciation des pratiques M/F. Hiérarchisées et différenciées jusqu'aux années 60, les pratiques physiques civiles et scolaires ont évolué vers une unification égalisation, puis aujourd'hui vers une complexification différenciation qui ne permet pas de résoudre le problème des pratiques des G et des F. 1945-1960 : Hiérarchisation et différenciation 1962-1980 : Sportivisation et uniformisation 1981- 2008 : Diversification complexification Contexte : entre tradition et innovation 1944 : Droit de vote F 1946 : Egalité H/F dans constitution de 1946 Après et pendant la guerre le sport se développe (surtout chez les GAY-LESCOT 1988 : ‘'1943, la fédération d'athlé délivre plus de 70% de licence F qu'en 1939''. [...]

[...] La mixité peut s'imposer car : 1 réflexion sur les fondements conceptuels de l'EP remise en cause de la domination objective masculine, Les K de l'ère post moderne : remise en cause des fondements culturels M Les oppositions au sport traditionnel (BRHOM, BERNARD) critique la domination M C.PUJADE-RENAULT, Langage du silence ‘'Faire pratiquer en mixité fait partie d'une conception nouvelle de l'éducation corporelle'' pb : Le modèle sportif donné à l'école devenu le modèle sportif de compétition avec des APS traditionnelles. Ces pratiques sont issues de l'univers M et conduisent les F à l'échec relatif en EPS. COMBAZ 1991 : les F sont plus souvent dispensé que les G sup F MOSCONI 1989 : ‘'la mixité dans l'enseignement secondaire un faux semblant.''. L'égalité qui semble être de mise est un mythe. Les résultats s'expliquent par le W et l'aptitude. [...]

[...] Programme seconde Afin de garantir l'équité entre les lycéens, une autre forme d'activité existe qui est le développement personnel. KLEIN : L'EPS est trop souvent perçue comme trop masculinisé. Afin de considérer d'avantages les lycéennes nous proposons une offre minimale qui tienne compte de ce déséquilibre. Conclusion : Les pratiques physiques sociales mettent en évidence les clivages sexuels. L'égalité des chances est remise en cause car les F ont de moins bonne note que les G. Pb d'organisation dans la gestion des différences. [...]

[...] IO 1967 : la programmation d'APSA spécifique pour G et 1 pour F : comportements attendus sont différents. Un double décalage : la co-éducation s'impose à l'école alors qu'en EPS elle n'existe pas. Majoritairement les F pratiques les mêmes APS que les H. Les activités traditionnelles des F sont moins d'actualités (gym rythmique). Les enseignants réagissent de façon différentes face à la mixité : refus sous prétexte de groupe de niveau et compétences (prof F face à e G : pb). [...]

[...] Dr D'ENCAUSSE écrit en faveur de la pratique féminine qui doit tenir compte des différences physio, morpho entre les 2 sexes. IO 45 : ‘'La répartition mensuelle ou trimestrielle du programme de la classe sera établie en tenant compte des saisons, de l'âge, du sexe et du degré d'entraînement des élèves'' 9-10 et 12-13 : ‘'Danse populaire pour les filles'' 12-13 et 15-16 : ‘'Education sportive (assouplissement du geste et rythmique pour les jeunes filles) 15-16 et 18 : ‘'Gymnastique de maintien et rythmique pour les jeunes filles'' IO 59 : ‘'La Gym Rythmique doit demeurer une préoccupation permanente de l'EP de la jeune fille''. [...]