Championne olympique, Nadia Comaneci, Jeux Olympiques de 1976, Roumanie, gymnastique
Dix à la poutre… dix aux barres asymétriques… Dix sur dix. Du jamais vu dans l'histoire des Jeux Olympiques dans une épreuve de gymnastique ! La note parfaite ! Personne n'avait pu imaginer une telle performance si bien que le tableau électronique programmé pour afficher au maximum la note de 9.99 n'a pu inscrire que 1.00.
Il s'agit de l'exploit réalisé il y a aujourd'hui trente ans aux Jeux Olympiques de Montréal par une gymnaste roumaine alors âgée de quatorze ans, Nadia Comaneci. Mais comment a-t-elle pu réaliser une telle performance ?
C'est en fait la combinaison de plusieurs facteurs : le talent, le travail et… un brin de chance ! En effet, tout a commencé, en 1968, dans la cour de récréation d'une école maternelle à Onesti, une petite ville du nord-est de la Roumanie…
[...] Championne olympique INTRODUCTION : Dix à la poutre dix aux barres asymétriques Dix sur dix. Du jamais vu dans l'histoire des Jeux Olympiques dans une épreuve de gymnastique ! La note parfaite ! Personne n'avait pu imaginer une telle performance si bien que le tableau électronique programmé pour afficher au maximum la note de 9.99 n'a pu inscrire que Il s'agit de l'exploit réalisé il y a aujourd'hui trente ans aux Jeux Olympiques de Montréal par une gymnaste roumaine alors âgée de quatorze ans, Nadia Comaneci. [...]
[...] Les gymnastes russes prennent leur revanche. En 1981, après le Championnat du monde aux États-Unis, Bela Karolyi et sa femme se perdent volontairement dans les rues de New York pour échapper à leur vie en Roumanie. Nadia pleure alors l'homme qui l'a façonné et couvé de son paternalisme un peu rugueux comme si elle avait perdu un père. Elle prend sa retraite en 1984 et devient l'entraîneur de l'équipe roumaine junior. Lors de ses voyages, elle se rend compte des fabuleux cachets que gagnent ses rivales et aspire à plus de liberté. [...]
[...] L'entraînement de Nadia Comaneci jusqu'aux JO de 1976 Pour Bela Karolyi, Nadia est l'élève parfaite, car elle possède à la fois des qualités physiques : la force technique, la vitesse et l'agilité ; des qualités mentales : l'intelligence et le pouvoir de concentration et par-dessus tout le courage et la volonté. En effet, elle s'entraîne six jours sur sept pendant 4 heures sauf le dimanche. Elle est la première à arriver le matin pour s'échauffer en vue de son entraînement. Elle répète ses exercices encore et encore sans un signe de plainte et ne semble jamais fatiguée. Si Karolyi lui impose vingt fois le même exercice, elle en fait trente ! [...]
[...] Toujours très populaire dans son pays d'origine, les roumains ont donné son nom à plusieurs édifices dont des lycées spécialisés dans l'enseignement de la gymnastique et une clinique. Aujourd'hui, Nadia Comaneci enseigne son art, en compagnie de son mari, un gymnaste américain dans leur propre académie, à Norman, dans l'Oklahoma. Depuis 1976, aucun gymnaste, homme ou femme, n'a réussi à égaler l'extraordinaire performance de Nadia Comaneci. Elle partage avec Carl Lewis le trophée de meilleur athlète du 20e siècle. [...]
[...] Il a enfin retrouvé ses aspirantes gymnastes : Il s'agit de Nadia Comaneci alors âgée de six ans et de son amie Théodora. Toutefois, pour intégrer l'école de gymnastique, Bela Karolyi exige de toutes les candidates qu'elles passent un test. Ainsi, toutes les fillettes recrutées doivent sauter puis faire un sprint de 15 mètres. Enfin, elles doivent marcher sur une poutre de la même hauteur que celle utilisée pour les compétitions. A ce stade, les fillettes qui montrent qu'elles ont peur sont impitoyablement renvoyées par Bela Karolyi. [...]
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