La fédération française de canoë-kayak (FFCK) catégorise les activités de canoë et de kayak en fonction de la nature du milieu aquatique où elles sont pratiquées : eau vive, eau calme, mer. L'eau vive correspond aux milieux aquatiques de types rivière ou fleuve avec des mouvements d'eau ayant un effet direct plus ou moins fort sur l'embarcation : rapides, marmites, drossages, vagues, tourbillons. L'eau calme permet à tout novice d'agir sur la maniabilité de son embarcation sans être perturbé outre mesure par le milieu aquatique où il se trouve. La mer rassemble les activités en océan, mer ou estuaires de fleuves. Selon ces milieux aquatiques, les pratiques, le matériel, les techniques diffèrent. La Fédération française les a recensés comme suit :
En eau vive, sont pratiqués : le slalom, la descente, la nage en eau vive, le kayak Freestyle, le raft, la haute rivière.
En eau calme, sont pratiqués : la course en ligne, le kayak polo, le marathon (descendre une longue distance en canoë ou en kayak, sur une rivière ou en eau calme, avec des obstacles nécessitant parfois de porter l'embarcation), le dragon boat, la randonnée.
En mer, enfin, sont pratiqués : le wave-ski (kayak surf de mer, se rapproche du surf au niveau des compétitions), le merathon (marathon version mer), la pirogue.
[...] Concernant la recherche de financement, la fédération française de canoë-kayak semble avoir un problème avec la notion de sponsoring. En effet, il semble que celle-ci soit trop dépendante des revenus générés par ce dernier (Adidas et EDF). De plus, les grandes compagnies souhaitant être représentaient dans une pratique reconnue ce qui n'est pas le cas pour cette discipline, la fédération aura du mal à trouver de nouveaux partenaires en cas de désistement de l'un de ses deux sponsors. Nous pouvons également noter que malgré le grand nombre de salariés et de bénévoles, il existe des relations difficiles entre ces deux catégories du fait de leur différence de statut, ce qui affaiblit un peu plus cette fédération. [...]
[...] Cependant, la fédération ne recense que adhérents, ce qui lui laisse une grande marge de manœuvre au niveau du recrutement. Une des principales préoccupations de la fédération est de s'interroger sur les motivations qui poussent les pratiquants à ne pas se licencier. Parmi les autres faiblesses de la fédération française de canoë-kayak, il existe un manque de reconnaissance de la discipline malgré une incontestable réussite sportive. Ensuite, la fédération manque cruellement de moyens matériels et de moyens financiers. Les besoins en moyens matériels sont importants du fait de la spécificité de ces derniers. [...]
[...] Aux vues des conclusions que nous tirerons, nous élaborerons des préconisations stratégiques à l'égard de la fédération française de canoë-kayak. Analyse interne de la fédération française de canoë-kayak Au travers des différents documents étudiés, nous nous sommes rendu compte que la fédération française de canoë-kayak possédait de nombreuses forces mais aussi de nombreuses faiblesses. En effet, cette fédération présente une très grande diversité de ses activités comme nous les avons énoncés dans l'introduction. Cette diversité se traduit par une pratique touchant tout type de public, des familles pour les promenades jusqu'aux personnes recherchant la compétition par exemple. [...]
[...] Cependant, la fédération française de canoë-kayak doit faire face à une double concurrence. D'une part, celle des sports de glisse qui attirent aujourd'hui de nombreux jeunes du fait de leurs caractères extrêmes et d'autre part, celle des associations proposant la pratique du canoë-kayak avec une prise en charge du système assurantiel privé qui privent la fédération d'adhérents potentiels. Cette double concurrence entraîne une perte d'influence et d'image néfastes à la discipline. La fédération doit donc réussir à la fois à attirer de nouveaux adeptes notamment parmi les jeunes et récupérer les pratiquants non licenciés en mettant en avant d'une part le côté sensations fortes du canoë-kayak, et d'autre part, la totale adéquation avec la nature. [...]
[...] Hormis la concurrence des autres sports, la fédération française de canoë-kayak se trouve confrontée à un problème médiatique. Nous devons effectivement reconnaître que cette pratique, du fait de son manque de notoriété, n'attire pas les spectateurs et donc ne suscite pas l'intérêt des médias. Or, dans la société actuelle, la reconnaissance d'un sport passe avant tout par la reconnaissance médiatique. L'attrait médiatique passe par de bons résultats sportifs d'une part et par un côté spectacle d'autre part. La fédération française de canoë-kayak a obtenu depuis 1931, date de sa création, une incontestable réussite sportive grâce à ses 23 médailles olympiques. [...]
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