La tactique du passeur repose en grande partie sur l'évaluation des caractéristiques des l'équipe adverse et de sa propre équipe (capacité d'attaquant de chacun…) pour chercher à utiliser au mieux ces informations dans l'élaboration de plans d'attaque. Le passeur peut, en fonction des caractéristiques d'attaquant du joueur à qui il fait la passe, opter pour un jeu « serré » (croix) ou un jeu « ouvert » (courte arrière et ballon au poste 4 ou tendue aux 3 mètres par le poste 1). En fonction des caractéristiques de l'adversaire il est maître également de jouer sur la partie la plus basse du contre ou lancer loin le ballon si les centraux adverses sont lents. Il peut également jouer au centre si l'adversaire effectue un contre espacé ou jouer rapidement sur les côtés si le contre de l'adversaire est compact.
La meilleure tactique d'attaque repose sur la prise en compte et le jeu en fonction des caractéristiques des joueurs de l'équipe plutôt que des faiblesses de l'équipe adverse.
[...] Pour simplifier encore la situation, on peut partir d'une balle lancée et non servie. On peut aussi limiter le nombre de défenseurs ou encore agrandir le terrain 14M sur 9 pour aider les joueurs s'ils souhaitent placer. Si l'on veut complexifier la tâche il est possible de demander aux serveurs de servir normalement, aux réceptionneurs de produire au cours des dix services toutes les frappes d'attaques. Les contenus d'enseignement que l'on donne sont : pour réaliser une frappe d'attaque efficace, je dois donner à l'attaquant une balle haute pour lui laisser le temps de s'organiser. [...]
[...] Ces derniers renvoient pour ce qui concerne le volley-ball à la perception et à l'analyse de la solution mentale du problème et le choix d'une solution. Ils comportent donc toute la pensée tactique du joueur (Malho, 1974), c'est l'activité cognitive. Ils ne peuvent être identifiés que par l'analyse concrète du contexte dans lequel se déroule l'action du joueur. Dans le cadre du volley-ball, l'activité de prise d'information est de deux ordres. L'une porte sur la lecture des trajectoires de la balle. Nous l'avons vu, la contrainte réglementaire concernant l'interdiction de capter et de retenir la balle impose une lecture rapide des trajectoires. [...]
[...] - alignement joueur ballon cible adverse (jeu 1 contre 1). Cette organisation favorise la concentration du joueur sur la cible à atteindre, la difficulté n'étant pas la recherche d'un jeu en plusieurs touches. Un joueur débutant ne peut pas résoudre à court terme tous les problèmes posés par la situation 6 contre 6. - Choisir si on limite ou non le nombre de touches de balle par équipe pour faciliter les échanges au sein de l'équipe. - diminuer la pression du ballon pour limiter la vitesse La composition des équipes est aussi aléatoire et dépend du niveau des joueurs et ce que l'on veut développer. [...]
[...] Le filet est placé à L'équipe A sert (facile) 10 fois de suite sur B qui doit réceptionner et conserver le ballon pour proposer à l'issue des trois touches une attaque efficace. Les quatre joueurs doivent s'organiser pour construire une attaque. La frappe d'attaque doit être choisie en fonction des adversaires, elle peut être smashée, placée, feintée et ou combiner plusieurs de ces paramètres. Si la frappe d'attaque est gagnante (pas touchée par l'équipe adverse) elle donne 4 points aux réceptionneurs. Si elle est déviée, elle donne 2 points. Enfin si elle déstabilise elle rapporte 1 point. [...]
[...] Les joueurs sont plus spécialistes alors. À niveau scolaire, à la fois dans l'action de défense de son camp et d'actions d'attaque de l'espace adverse, la récupération du ballon peut être considérée comme la clé pour accéder à un jeu d'échange. Dans chaque équipe il est actuellement permis d'utiliser un joueur spécialisé dans le rôle de réceptionneur : c'est le libero. Pour que les élèves progressent en réception, l'enseignant doit insister sur la nécessité de donner du temps à ses partenaires. [...]
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