La plongée sous-marine de loisir consiste à explorer de manière ludique le milieu sous-marin équipé d'un scaphandre autonome spécifique (bouteille contenant le mélange respiratoire comprimé que le plongeur utilise à l'aide du détendeur), d'une combinaison isolante, d'un masque, de palmes et d'un lestage.
La plongée sous-marine amène donc l'individu à se déplacer dans le milieu aquatique qui n'est pas naturellement le sien. En effet, si le poisson se satisfait de l'oxygène dissous dans l'eau, il en est tout autre pour l'homme dont l'appareil respiratoire est fondamentalement différent et qui doit donc s'immerger avec une réserve d'air pour évoluer, de surcroit, dans un environnement où la pression ambiante est souvent plusieurs fois supérieure à la pression atmosphérique. Cette double spécificité amène à considérer des éléments physiques contraignants qu'il est important de comprendre pour en éviter les conséquences négatives, mais surtout pour définir les conditions d'une plongée en toute sécurité et en toute sérénité.
A quelles particularités et à quels risques le corps est-il soumis lors d'une plongée sous-marine ? Comment plonger en toute sécurité ?
Nous répondrons à ces questions en étudiant premièrement les contraintes de cette activité pour le corps humain puis en voyant ce qu'elles entraînent si elles sont sous-estimées ou ignorées et enfin en expliquant comment composer avec ces obligations pour une exploration sous-marine sereine et non traumatisante pour l'organisme (...)
[...] En effet, en plongée sous-marine de loisir, des mélanges différents de l'air conventionnel, suroxygénés, font leur apparition pour des plongées à faible profondeur. Ils sont appelés Nitrox et ils permettent d'augmenter le temps et la sécurité en plongée car le plongeur, en utilisant ce mélange, sera moins saturé en azote et aura un scénario de décompression moins contraignant et moins éprouvant pour l'organisme que pour une plongée équivalente à l'air. Enfin, pour éviter toute mésaventure subaquatique, la sagesse imposera par ailleurs de renoncer à plonger si : - On ressent la moindre fatigue - On a des doutes sur la fiabilité de son équipement - La météo se montre menaçante - La mer est très agitée - Etc 19 http://www.oodoc.com Tous droits réservés Copyright 2010 Toute reproduction totale ou partielle de ce document est formellement interdite. [...]
[...] Ces bulles bloquent la circulation sanguine et les tissus qui se trouvent en aval de la bulle ne sont plus irrigués. La taille des bulles augmente encore sous l'influence de la loi de Mariotte. Ces bulles peuvent se coincer dans n'importe lequel des vaisseaux sanguins, et les symptômes dépendent de la localisation de la bulle (cerveau, articulations, moelle épinière* De plus, il se forme autour de cette bulle, qui est considérée par l'organisme comme indésirable, un agrégat plaquettaire ; il s'agit de plaquettes sanguines s'agglutinant autour de la bulle rendant bientôt impossible le passage du sang. [...]
[...] On remarquera que de 0 à 10 m de profondeur la pression augmente de 100% alors que si on descend de 30 à 40 elle n'augmente que de 25%. On voit donc que les variations de pression sont plus importantes si on est près de la surface. Par ailleurs, pour vaincre cette pression totale, et ne pas voir son diaphragme remonter en écrasant ses poumons et son cœur, le plongeur devra respirer de l'air (voire un autre mélange) à la pression ambiante. C'est précisément le rôle du détendeur, qui détend l'air comprimé de la bouteille pour l'amener à cette pression ambiante. [...]
[...] L'océan est d'ailleurs le monde d'où nous venons puisqu'il est la source de l'Evolution http://www.oodoc.com Tous droits réservés Copyright 2010 Toute reproduction totale ou partielle de ce document est formellement interdite. Lexique Absorption : phénomène par lequel tout matériau atténue toute onde le traversant. Alvéole pulmonaire : lieu des poumons où se font les échanges gazeux entre l'air et le sang. Ces alvéoles sont très nombreuses. Carie : maladie infectieuse de la dent (lésion de l'émail). Congestion : augmentation subite de la quantité de sang contenue dans les vaisseaux d'un organe ou d'une partie d'organe. [...]
[...] A cette pression, l'organisme est adapté aux pressions partielles des gaz qui le constituent. Mais à partir d'une certaine pression partielle, chacun des gaz qui composent l'air devient toxique pour l'organisme en empêchant une respiration cellulaire correcte. Voici les seuils de toxicité des principaux gaz présents dans l'air : PpCO2 [...]
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