« Sans maîtrise, la puissance n'est rien ». Si l'on rapporte ce fameux slogan publicitaire pour une marque de pneumatique au domaine de la performance sportive, on comprend qu'il ne sert à rien de posséder de grandes capacités physiques si l'athlète n'est pas capable de les exprimer au travers de sa technique. On ne peut donc espérer une performance de haut niveau avec un faible niveau technique.
La technique sportive c'est selon Weineck «les procédés développés en général par la pratique pour résoudre le plus rationnellement et le plus économiquement un problème gestuel déterminé». La technique est au coeur du développement de la capacité sportive, car en fonction des règles imposées par la discipline et le « style personnel », il en découle une configuration gestuelle spécifique. L'entraînement technique tend à créer, à améliorer ou à perfectionner ces gestes sportifs avec une tendance nette vers l'automatisation.
D'une importance capitale dans un sport de combat comme le judo, la technique occupe une place toute particulière dans la préparation des compétiteurs. Pour être efficace en combat, il faut une posture juste, une garde efficace (kumi-kata), une bonne maîtrise des déplacements lors des échanges, des actions de construction du déséquilibre qui soient efficaces, un placement du corps qui permette de guider celui du partenaire pendant le temps de projection tout en le contrôlant.
[...] Celui-ci se traduit par un système d'attaque personnel qui permet à chaque judoka de s'exprimer grâce à sa technique favorite appelée spécial mais aussi par une variété d'attaques avant et arrière, au sol, permettant l'élaboration d'enchaînements, de confusions et de liaisons debout/sol. Ainsi, au regard de la place qu'occupe la dimension technique au judo, il est légitime de se demander quel est l'intérêt et la nécessité de prendre en compte la dimension technique dans un programme d'entraînement de haut niveau ? Quelle part est-il souhaitable d'accorder à la préparation technique lors de l'entrainement ? A quel(s) moment(s) est-il judicieux de s'y intéresser ? [...]
[...] Pour le second, on insistera sur la qualité et la précision des techniques fondamentales de contrôles au sol (notamment le placement du corps et le placement des mains sur 2 l'adversaire). Enfin, les séances se termineront par une séquence de randoris debout et au sol d'intensité moyenne fois 4 minutes au sol et 7 fois 4 minutes debout avec 1 minute de récupération entre chaque combat). Lors de la deuxième phase de PPG (de Décembre à Février), nous rentrons dans la période de développement avec 5 à 6 séances techniques par semaine d'une durée d'une heure trente à deux heures, sans oublier le travail physique bien sûr. [...]
[...] Sujet : La technique est un facteur indispensable à la performance sportive. Montrez comment vous l'intégreriez dans un projet annuel destiné à des sportifs élites Vous préciserez les objectifs, le partenariat envisagé, les modalités de mise en œuvre et l'évaluation du projet. Sans maîtrise, la puissance n'est rien Si l'on rapporte ce fameux slogan publicitaire pour une marque de pneumatique au domaine de la performance sportive, on comprend qu'il ne sert à rien de posséder de grandes capacités physiques si l'athlète n'est pas capable de les exprimer au travers de sa technique. [...]
[...] Il s'agira d'acquérir des séquences de retournements et de renversement selon différentes positions d'attaque (face à l'adversaire, de coté, dessus lorsque l'adversaire défend en position quadrupédique, adversaire entre les jambes lorsque tori est assis). La saison dernière s'est achevée au début du mois d'Octobre avec les championnats du monde par équipes. Après trois semaines de coupure, la préparation débute véritablement début Novembre et s'achèvera au début du tournoi olympique, à partir du 8 août 2008. La préparation technique viendra s'articuler de manière spécifique autour de cette période de dix mois en fonction de trois périodes. [...]
[...] En ce qui concerne le suivi sportif et l'encadrement technique, elle se compose de deux entraîneurs adjoints et moi même, d'un préparateur physique et d'un préparateur mental. Pour l'encadrement médical, une équipe complète a été détachée. Elle se compose d'un médecin du sport, d'un kinésithérapeute, d'un diététicien et d'un psychologue du sport. Pour cette saison sportive, la préparation s'oriente vers deux objectifs compétitifs majeurs. D'un côté le tournoi préolympique du mois de Juin, qui représente la dernière occasion de qualifier pour les JO deux catégories 1 restantes (-66Kg et -73 en obtenant l'une des cinq premières places de ce tournoi. [...]
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