De nos jours le sport est perçu comme un véritable bienfait. Pour cause, il a beaucoup de conséquences positives sur l'organisme humain. Il a un effet remarquable sur le système cardio-vasculaire et respiratoire, il permet la régulation des grandes fonctions de l'organisme et au delà il permet tout simplement de se relaxer.
Mais pratiquer un sport présente toutefois des risques. En effet certain sportif, amateur ou professionnel amène leur corps au bout de leur limite physique et mentale, on parle alors de syndrome de surentraînement. Cette limite est souvent étroite et une bonne performance précède généralement une traversée du désert qu'on connu de nombreux sportifs. Peu d'athlètes y échappent puisque le surentraînement va affecter 65% d'entre eux à un moment ou un autre de leur carrière sportive. Ce syndrome est l'objet d'une fatigue accumulée par l'organisme qui n'a pas eu assez de temps pour se régénérer.
C'est pourquoi nous pouvons nous demander quels sont les risques du surentraînement sur l'organisme du sportif. Nous allons donc tenter de comprendre ce qu'est le surentraînement, de quelle manière y arrive t-on et quelles menaces présente t-il sur l'organisme.
Le surentraînement est le résultat d'un enchaînement d'efforts à intervalles réguliers qui provoquent une augmentation des capacités physiques. Or si la période de récupération n'est pas correctement respectée, il se produit un abaissement des capacités physiques par accumulation de fatigue. La période de repos reste incomplète.
La fatigue s'installe alors et il y aura une régression des ces capacités physiques et parfois des ennuis de santé. D'un point de vue général, on dit que la consommation d'énergie est supérieure à sa mise en réserve. Il existe donc des risques parfois important que nous étudierons ultérieurement.
Il est donc nécessaire d'enchaîner la phase d'entraînement par une phase de récupération pendant laquelle il y a une refabrication des stocks consommés, essentiellement les stocks de glycogène, de lipide et de protide. A l'issue de cette phase de récupération le niveau de potentialité est revenu à son maximum et le sportif peut de nouveau s'entraîner de façon efficace.
[...] Comme pour tous les tests, le respect strict du protocole est absolument nécessaire pour la fiabilité de ce test. L'évolution des valeurs calculées à partir des fréquences cardiaques apporte plus de renseignements que la place de l'indice dans les échelles d'interprétation proposées. Il est utile de calculer les deux indices (indice de Ruffier = indice d'endurance, indice de Dickson = indice de résistance). L'élévation d'une ou deux unités des indices doit conduire à une réduction globale de la charge d'entraînement pour les jours qui suivent. [...]
[...] Ainsi, un entraînement inapproprié et mal planifié est la principale de la fatigue de l'athlète. Il y a même malmenage Cette fatigue est physique mais aussi psychique. Le sportif est un peu dépressif et ne se sent pas bien ; il a donc besoin du soutien de son entraîneur car il peut aller jusqu'à présenter une auto dévalorisation. Il peut y avoir un manque d'heures de sommeil. Ce malmenage s'accompagne de troubles cardiaques ce qui entraîne une baisse des performances. [...]
[...] Néanmoins, il faut que la sollicitation soit suffisamment intense pour que ces mécanismes puissent être initiés. Lorsqu'elle est proche des capacités maximales de la qualité physique visée, les mécanismes de récupération permettent d'atteindre un niveau supérieur à celui que le sujet avait avant l'exercice. C'est la surcompensation. Il faut donc pour s'entraîner efficacement suivre une phase de surcompensation durant laquelle les systèmes fonctionnels de l'organisme se rétablissent à un niveau supérieur de celui d'avant exercice. Le modèle de la surcompensation se trouve à la base de la plupart des théories et des méthodes de programmation d'entraînement. [...]
[...] C'est la fatigue induite par la charge d'entraînement qui serait responsable du déclenchement des mécanismes de récupération. Il faut donc la considérer comme un très bon stimulus des processus d'adaptation à l'entraînement. Cependant, elle peut s'avérer néfaste pour la performance dès que le temps nécessaire à la récupération n'est pas respecté. (D'après le professeur Pascal Prévost, université Paris 12) Homéostasie et adaptation Actuellement, on distingue deux types d'adaptation. L'adaptation aiguë correspond simplement à la mise en jeu de processus de rééquilibrions cellulaires, appelés encore homéostasie. [...]
[...] Le surentraînement : conséquences physiologiques et biologiques Introduction De nos jours le sport est perçu comme un véritable bienfait. Pour cause, il a beaucoup de conséquences positives sur l'organisme humain. Il a un effet remarquable sur le système cardio-vasculaire et respiratoire, il permet la régulation des grandes fonctions de l'organisme et au-delà il permet tout simplement de se relaxer. Mais pratiquer un sport présente toutefois des risques. En effet certains sportifs, amateurs ou professionnels amènent leur corps au bout de leur limite physique et mentale, on parle alors de syndrome de surentraînement. [...]
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