Le sport a été créé par les hommes car ce sont eux les premiers à accéder à l'éducation. Dans les années 70, certains chercheurs se sont intéressés à l'histoire des femmes (nouvelle approche de la société). M. PERROT a mené de grands travaux fondateurs qui sont de plus en plus légitimés et dérangeants. Comment le sport participe-t-il à un contrôle de l'Etat sur le corps des femmes ?
1. Le sport : lieu d'éducation au « genre »
a. La construction des genres ou la définition du masculin et du féminin :
F. THEBAUD, Histoire des femmes en Occident, tome 5 : Le XXe siècle, Paris, Tempus,
2002.
Le concept de « genre » renvoie à la « culture et concerne la classification sociale et culturelles en masculin et féminin ».Ce genre désigne les comportements, attitudes, normes, modèles qui sont systématiquement associés à un sexe. La musculature est propre à l'homme. Une femme musclée n'est pas fertile. Ces classifications ne sont pas fixes.
« Pour qu'il y ait culture, il faut qu'il y ait transmission. Le système des genres est à la fois l'ensemble des rôles sociaux sexués et le système de pensée ou de représentation définissant culturellement le masculin et le féminin et façonnant les identités sexuelles ».
Le genre se détermine par l'intériorisation des représentations sociales. Cette éducation passe par la valorisation de certains habits ou jouets que les parents définissent (poupée pour les filles, voiture ou militaire pour les gars). On enseigne le rôle qu'ils devront tenir dans la société (poupée : maternité, voiture : mécano). Les lectures, les contes de fée ont pour rôle de différencier les sexes. On inculque ainsi différentes valeurs : l'homme est un guerrier courageux, la femme fait attention à son apparence et à la tenu du foyer. L'homme supporte la douleur, la femme doit être consolée. On enseigne des techniques spécifiques à chaque sexe. Les filles sont centralisées autour de la beauté et non de son intelligence.
Les parents poussent à la CORPORALITE, c'est le rapport que l'individu entretien avec son corps pour lequel il a intériorisé des usages, des significations et des normes sociales depuis sa jeune enfance. Elle détermine une perception différente de l'environnement. Le corps est le témoignage de ces normes. S'intéresser au sport féminin, c'est voir en quoi ces pratiques intègrent ces normes.
b. Le sport moderne territoire de l'homme (début XXe siècle) :
Le sport moderne est créé en Angleterre dans les collèges ouverts qu'aux hommes et on y associe le sport aux valeurs masculines telles que la virilité (affrontement). Le sport = armée (guerre). De plus, les scientifiques interdisent le sport aux femmes car c'est mauvais pour leur santé. (...)
[...] La mode masculine s'est développée dans le cadre d'une société de consommation. L'homme fait attention à son corps et à son apparence (utilisation des produits de beauté). La mode homosexuelle influence la mode féminine. L'homme devient un objet (publicité avec des hommes). La beauté devient une valeur masculine désormais. Une des conséquences directe dans la vie sociale c'est que l'homme est jugé sur son apparence (l'homme cherche à être musclé mais aussi élancé et svelte). Ce qui peut pousser à la chirurgie esthétique des hommes ou usage des hormones de croissance pour augmenter la masse musculaire. [...]
[...] Les femmes peuvent désormais maîtriser leur corps En 67, avec la loi NEUWIRTH, on autorise l'information sur la contraception et l'utilisation des contraceptifs. La femme peut désormais accéder aux plaisirs sans crainte de tomber enceinte. Changement de mentalité des hommes, plus à l'écoute des attentes féminine. Cette quête atteint son terme avec SIMONE VEIL et son projet de loi qui autorise l'IVG (pendant 4 ans) en 74, promulguée le 17 janvier 1975 et acceptée définitivement en 79. Aidé par le Mouvement de libération des femmes (MLF) créé en 70, l'accès du travail aux femmes évolue. [...]
[...] Les filles sont centralisées autour de la beauté et non de son intelligence. Les parents poussent à la CORPORALITE, c'est le rapport que l'individu entretien avec son corps pour lequel il a intériorisé des usages, des significations et des normes sociales depuis sa jeune enfance. Elle détermine une perception différente de l'environnement. Le corps est le témoignage de ces normes. S'intéresser au sport féminin, c'est voir en quoi ces pratiques intègrent ces normes. b. Le sport moderne territoire de l'homme (début XXe siècle) : Le sport moderne est créé en Angleterre dans les collèges ouverts qu'aux hommes et on y associe le sport aux valeurs masculines telles que la virilité (affrontement). [...]
[...] Les 4 propos machistes font parti de l'éducation donnée dans l'enceinte sportive. Grâce au sport on apprend que seul le plus fort gagne. Dans ces lieux, on apprend les conduites de domination qu'il doit avoir sur la femme qui est perçue comme un objet notamment sexuel (qui est censé adorer la virilité). On recense un nombre important de violence conjugale qui ont lieu dans le milieu sportif. Le sport prédisposerait le sportif à être violent avec sa femme Les nouvelles tendances. [...]
[...] La femme n'est pas libre de son corps : l'avortement est interdit, pour cause, c'est un crime contre la prospérité de l'Etat. C.BARD va montrer le rôle et le courage des femmes pendant la résistance. Le droit de vote va leur être accordé sous De Gaulle en 1944. C'est une rare mesure qui rompt avec le système de Vichy. La guerre, n'a fait que geler la relation homme/femme. L'Etat va imposer les rôles et maintenir une hiérarchie familial, parce qu'à la fin de la guerre on va valoriser le résistant. [...]
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