Le but de ce cours est de tenter de lister les ressources que possède un individu et les moyens que le professeur d'EPS a de les utiliser afin d'enrichir la motricité de ses élèves. D'après B. During, « L'éducation physique se donne pour but de développer et d'enrichir les conduites motrices des élèves, d'une part en améliorant leurs ressources qu'elles actualisent, d'autre part en élargissant le domaine où elles s'expriment ». Nous nous intéresserons ici, aux ressources énergétiques (production d'énergie par le corps), bio-informationnelles (prise de l'information par les différents récepteurs), cognitives (traitement de l'information), biomécaniques (application des lois de la mécanique aux mouvements) et affectives (émotions, sentiments, attitudes par rapport à cette prise d'information).
[...] Le phénomène de différenciation des aptitudes est donc tributaire d'une longue période de maturation qui peut aller jusqu'à l'âge adulte, et il est sous la dépendance conjointe des facteurs génétiques et des expériences fonctionnelles vécues par l'enfant dans son environnement. C'est ainsi qu'on parle de périodes critiques qui sont des périodes pendant lesquelles, une aptitude sollicitée se 5/37 développera au maximum de potentialité de l'individu, comme nous l'explique dans son livre Brousse, et al (Biblio 5). Question : l'expérience joue-t-elle un rôle dans l'apprentissage ? Pourquoi ? Question : qu'est-ce que la différenciation progressive ? [...]
[...] Les différentes ressources les ressources cognitives Elles dépendent de la maturation cérébrale de l'individu et des théories de l'information inhérente aux apprentissages. L'évolution des habiletés dépend en partie de ce que l'enfant dispose d'une capacité de traitement de l'information limitée (par exemple, dans une tâche de double pointage, on passe de 10,1 bits à 6 ans ; à bits à 12 ans). On peut aussi relater à ce sujet les travaux de Wiener et le chiffre magique de Miller, à savoir 7 qui indique la quantité d'information qu'un individu est capable de traiter correctement et simultanément, avec une petite marge d'erreur. [...]
[...] Les réafférences étant supérieures à ce temps. - le modèle de Schmidt (1975) en boucle ouverte ou la théorie périphériste. Elle permet de rendre compte de la flexibilité des mouvements en fonction des contraintes des situations. Schmidt pense qu'il est impossible qu'à chaque geste soit associé un programme moteur spécifique stocké en mémoire. Aussi, postule-t-il pour un programme moteur général relatif à une catégorie de mouvements possédant une identité de structure. Cette notion permettrait d'ailleurs d'expliquer l'idée du transfert dans certaines APSA similaires. [...]
[...] Ce qui semble intéressant dans cette définition, c'est que son auteur relie cette notion au mouvement, fondement de notre discipline et donc si important pour le professeur d'EPS. D'autre part, il est fondamental de noter que ces définitions s'éloignent de l'acception habituelle du mot ressource tel qu'elle est donnée par les divers dictionnaires de la langue française, ceux-ci faisant référence plutôt aux richesses dont peut disposer un pays C'est donc qu'il y a un sens spécifique, et maintenant communément partagé, du concept de ressource en EPS. La conception de Hébrard A (1986), repose aussi sur la notion de ressource. [...]
[...] Le sens n'est pas, ou plutôt n'est plus unique. La direction de l'information ne va pas seulement des capteurs vers le cerveau. L'inverse est aussi vrai. Le cortex fait des hypothèses sur l'état dans lequel doivent se trouver les capteurs sensoriels à chaque phase du mouvement. Il compare alors l'état réel du capteur avec sa prédiction. Ce qui n'est pas sans rappeler le schéma de 7/37 reconnaissance de Schmidt. Les informations sensorielles seraient choisies en même temps que le geste est déclenché. [...]
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