Face à la menace d'une déscolarisation, la profession aidée par son syndicat majoritaire le SNEP va faire front ; en témoigne la manifestation du 13 octobre 1978, qui voit plus de 20 000 personnes manifester contre le plan Soisson. Leurs revendications vont se retrouver dans les propositions de l'opposition de gauche. En effet, en prévision de la prochaine élection présidentielle, celle-ci élabore en 1980 un texte qui s'intitule « l'autre politique des APS » dans lequel il est mentionné « qu'en matière d'APS, tout commence à l'école ».
Le rattachement de l'EP à l'éducation nationale est une des 101 propositions de François Mitterrand. Le 10 mai 1981, la gauche arrive au pouvoir pour la 1re fois depuis la Ve république. Le 28 mai 1981, l'EPS est rattachée officiellement au ministère de l'Éducation nationale par décret où il est stipulé : « le ministère de l'Éducation nationale exerce les attributions antérieurement dévolues au ministère de l'Éducation et au ministère des Universités ainsi que celles qui étaient dévolues au ministère de la Jeunesse aux sports et des loisirs en ce qui concerne l'EPS ».
[...] Antoine in Les Cahiers pédagogiques confirme ce point de vue. II serait sage de revenir à plus de bon sens. Chevènement, ministre de l'Education nationale à partir de 1985, somme la commission de produire des programmes. Cela conduit au scénario de l'été 1985 Hébrard souhaite une localisation des contenus d'enseignement, préfère un programme localement teinté des propositions des enseignants référentiel national évolutif Or, Chevènement veut un cadre national pour les programmes : c'est donc l'IG qui hérite de la rédaction des programmes qui sont produits le 10 septembre 1985. [...]
[...] Le 10 mai 1981, la gauche arrive au pouvoir pour la 1ere fois depuis la Vème république. Le 28 mai 1981, l'EPS est rattachée officiellement au ministère de l'Éducation nationale par décret où il est stipulé : le ministère de l'Éducation nationale exerce les attributions antérieurement dévolues au ministère de l'Éducation et au ministère des Universités ainsi que celles qui étaient dévolues au ministère de la Jeunesse aux sports et des loisirs en ce qui concerne l'EPS Ce décret va être confirmé par la majorité de l'époque dans la loi du 16 juillet 1984 dite loi AVICE relative à l'organisation et à la promotion des APS où il est rappelé que l'état est responsable de l'enseignement de l'EPS placé sous l'autorité du ministre chargé de l'éducation nationale EPS Gérard PAGES qui est administrateur civil, ouvre une 10ième de dossier comme : la création d'une filière STAPS complète, une inspection générale et territoriale, une agrégation, une modification de l'évaluation certificative au BAC et l'élaboration de programmes. [...]
[...] JP.CHEVENEMENT (ministre) appelle de ses vœux une culture commune scolaire et somme la commission verticale de produire un programme. Ces réflexions didactiques sur les programmes menés durant l'été 85 ont permis d'élaborer les IO de 85 où l'on construit désormais une EP proposant un sport pour l'enfant et non plus un sport du champion que l'on décompose. PARLEBAS et MERAND qui siègent tous les deux au sein de cette commission vont s'opposer dans la définition des contenus, au point qu'HEBRARD va créer deux sous-commissions. [...]
[...] La même remarque vaut pour la mixité A partir de ce moment, on adapte les contenus aux élèves pour lutter au mieux contre l'échec scolaire et on incite ainsi l'élève à réfléchir sur son action. Système scolaire Face au contexte scolaire de plus en plus critique, Savary (ministre de l'Éducation nationale) prend deux initiatives importantes : - Il décide sur le plan administratif, une décentralisation des responsabilités pour qu'elles s'exercent au plus près des problèmes rencontrés. Cette initiative va avoir pour conséquence la mise en œuvre de deux réformes : création de ZEP et rénovation des collèges avec la généralisation du fonctionnement par projet (chaque discipline constitue son projet disciplinaire au sein des établissements) 1982. [...]
[...] La place de la performance dans l'évaluation, reflet d'une éducation physique qui rejette plus qu'elle n'unifie, recule. Les textes du Bac sont publiés dans la circulaire du 11 juillet 1983. L'évaluation au Bac comprend alors dans son contenu la performance, mais pour un quart de la note ; le reste de la note prend en compte la maîtrise, l'investissement et les connaissances pratiques relatives aux activités. L'évaluation au Diplôme National du Brevet, à partir de 1987, ne consacre qu'un tiers de sa note à la performance. [...]
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