Le hooligan est un individu qui a recours à la violence lors des rencontres sportives, particulièrement dans le football. Plusieurs théories existent pour expliquer ce terme. La première hypothèse serait que ce terme vient du nom de Patrick Hooligan qui était régulièrement impliqué dans des bagarres à Londres. La seconde serait que ce nom était celui d'un gang d'Islington, une banlieue de Londres.
Depuis le XIXe siècle, les principales caractéristiques de la délinquance ont été répertoriées. La criminalité est juvénile, urbaine, masculine et le fait préférentiel d'exclus sociaux. Par extension, les hooligans seraient donc des hommes, jeunes, pauvres et nécessairement violents ?
[...] Cependant, sur la population masculine des chômeurs qui vont au stade ont déjà connu un acte de violence des ouvriers et 26% des employés également. A l'inverse, seulement des chefs d'entreprises, commerçants et artisans, et des cadres et professions intellectuelles supérieures ont déjà été violents lors d'un spectacle violent. Il semble donc que les catégories professionnelles basses et les chômeurs sont plus propices à être violentes que les catégories professionnelles supérieures. Supporter ou non ? Source : Dominique Bodin, S. [...]
[...] L'âge 57% des 24 ans et moins répondent avoir déjà participé à des affrontements entre supporters, c'est-à-dire plus d'un individu sur 2. A contrario, seulement 13% des 40 ans et plus y ont participé. Ces chiffres montrent que les personnes se livrant à des violences sont donc plutôt jeunes. Dominique Bodin parle de boucle récursive car 47% du public du football est représenté par les moins de 25 ans. Le football attire un public jeune et ce sont les jeunes qui sont les plus violents. [...]
[...] Par extension, les hooligans seraient donc des hommes, jeunes, pauvres et nécessairement violents ? Pour répondre à cette question, nous allons donc observer plus précisément de quel sexe est le hooligan, de quel environnement il provient, quel est son âge en moyenne, quelle est sa catégorie sociale et enfin s'il est un supporter à la base ou non. Caracteristiques du hooligan français Le sexe On peut voir que 93% des personnes qui reconnaissent s'être livrées à des actes violents dans le cadre du spectacle footballistique sont des individus de sexe masculin ce qui est d'un certain côté logique puisque les supporters de football sont essentiellement des hommes. [...]
[...] Il est effectivement comme le suggère Ehrenberg (1991), la dérive extrême du supporterisme Conclusion En conclusion, on peut dire qu'en faisant le portrait type d'un hooligan, ce serait un homme, assez jeune, qui se situerait dans un groupe d'amis ou de supporters. Même si les chômeurs représentent la catégorie d'individus la plus violente, il s'agirait d'un homme inséré dans la vie professionnelle mais de basse classe. Néanmoins, il ne faut pas minimiser les actes qui peuvent être commis par des femmes, des personnes plus âgées ou encore des individus insérés socialement avec un niveau professionnel élevé. Source : Dominique Bodin, S. Héas et L. [...]
[...] Il y a donc précellence des hommes dans les comportements violents. Il est intéressant de constater que 29% des hommes ont déjà connu une expérience violente dans le cadre du spectacle footballistique contre seulement 14% des femmes. En d'autres termes, il y a deux fois plus d'hommes passant à l'acte violent que de femmes. D'après ses données, on peut dire que la majorité du public violent est masculin mais pas exclusivement, quelques femmes font également partie de ses actes déviants. [...]
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