sport, gestion du risque, peur, mécanisme de défense, cerveau
La peur étant un mécanisme de défense, elle apparaît lorsque le sujet est soumis à un danger potentiel, ce qui rend donc tout à fait normal sa place au sein de sports, dont la pratique implique justement un certain danger. Ce facteur est vraiment le point caractéristique qui fera que l'on qualifie tel ou tel sport de "sport à risques".
Il est la raison pour laquelle des individus choisissent de s'engager dans une activité dans le but de chercher des sensations inhabituelles liées à la vitesse, l'altitude, etc.
[...] La peur constitue-t-elle un atout ou un handicap pour la pratique de sports extrêmes ? Sports engagés : Gestion du risque La peur, bénéfice ou handicap ? Introduction p2 I. Un mécanisme de défense p3 Le cerveau : une centrale en alerte p3 Des superpouvoirs p6 II. Application dans le cadre sportif p9 Se servir de la peur p9 Éviter la panique p13 Conclusion p17 Conclusion de Matthieu p18 Conclusion de Mathilde p19 Annexe p20 Bibliographie p21 Remerciements p22 Introduction Allez Jeanne, c'est quand tu veux ! [...]
[...] Cela a-t-il eu des conséquences sur votre volonté de poursuivre cette pratique sportive ? Aucune, avant même le rétablissement complet j'ai repris la pratique des deux sports. Oui, j'ai douté, j'ai fait un an de la boxe anglaise parce que je ne voulais plus me blesser aux jambes, puis j'ai repris la boxe française parce que ça me manquait. Non. À la vue de ces deux premières réponses, on peut déjà observer un caractère de la peur qui peut être assimilé à une sorte d'addiction à moindre échelle que l'on retrouve dans d'autres situations : Vous pouvez faire le grand 8 dans n'importe quel parc d'attractions du monde, vous n'aurez pas la même sensation ! [...]
[...] Les pupilles se dilatent afin que Jeanne puisse tout distinguer, même les plus petits détails, dans n'importe quelle intensité de lumière (obscurité, pénombre, zénith, etc.). Le fait que Jeanne pâlisse provient en partie du retrait du sang de sa peau. Comme il y a moins de sang qui circule à la surface, celui-ci est moins chaud et produit une sensation de froid, ainsi qu'un tremblement. En opposition au fait qu'elle ait froid, Jeanne transpire. Ces sueurs sont dites froides et sont dues à l'hypothalamus qui agit sur ses glandes sudoripares. [...]
[...] Maîtrisée, elle permet d'augmenter les capacités utiles pour la pratique sportive telles que l'équilibre, la vue ou les réflexes. Subie, elle bloque complètement et empêche le sportif de poursuivre son activité qui, rappelons-le, consiste à se maintenir sous la menace d'un potentiel danger. Enfin, nous avons vu d'après les témoignages que les personnes pratiquant des sports engagés recherchent avant toute chose la peur. Mais elles ne sont pas seules : les militaires, plus particulièrement ceux qui doivent désamorcer les bombes, sont également en quête de ce sentiment. [...]
[...] Ce n'est pas de la peur, ce sont plus des frayeurs qui apparaissent lors du franchissement de quelques passages à risque, ou de certains obstacles nouveaux. À l'entraînement, parfois. En compétition, oui, toujours. Cela se décrit par une montée de stress intense avant les compétitions, une difficulté à me libérer sur le ring pour faire aussi bien qu'à l'entraînement. Oui, elle se manifeste sous forme d'appréhension lors des compétitions, face à certains adversaires. Faire des équilibres précaires sur des petits grattons à 200m du sol, ça n'a plus rien à voir. P. Edlinger, dans Opéra Vertical, film de J.P. Janssen. [...]
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