Oral d'athlétisme

Résumé du document

Sujet: Proposez 2/3 situations pour des élèves de l'As (lycée) ayant, dans l'activité haies, un volume horaire de pratique effective de 50 heures pour lesquels vous constatez que le rythme inter- obstacles pose problème.
Vous justifierez vos propositions. Celles-ci comprendront notamment des connaissances techniques et tactiques pour lesquelles vous déclinerez des contenus d'enseignement. Vos situations valideront ces choix.
« L'athlétisme est une activité motrice, sociale, compétitive et réglementée (sport). Elle se pratique dans un milieu terrestre standardisé et demande un fort investissement énergétique qui s'exprime par des techniques gestuelles de « type fermé » (faible incertitude). Elle vise le développement maximum des potentialités physiques et morales de l'athlète et la réalisation, par celui-ci, de performances chiffrables dans le temps et l'espace afin de permettre des comparaisons avec lui-même et avec les autres ».
A travers cette définition, on retrouve bien la notion de performance qui doit être quantifiable, concrète et estimable par l'individu lui-même.
Cette notion de performance est également l'une des motivations premières des élèves, et plus particulièrement de nos élèves licenciés à l'UNSS.
Chez eux, la notion de compétition est également omniprésente et ils s'investissent beaucoup énergétiquement pour améliorer leur maîtrise technique et ainsi développé leur potentialité physique et morale.

Extraits

[...] En relation avec notre constat, on remarque que les élèves ne parviennent pas à maintenir un rythme de course entre les obstacles. Nous tenterons donc de régler ce problème afin de les faire entrer pleinement dans l'activité athlétique. Ces trois définitions sont donc complémentaires quant à l'analyse de notre constat puisque, pour être totalement dans l'activité athlétisme, nos élèves devront, de manière de plus en plus autonome, mobiliser leurs ressources pour maintenir un rythme inter - obstacles constant et régulier en vue de produire une performance. [...]

[...] Le processus anaérobie lactique Le processus anaérobie lactique vive particulièrement à développer la résistance, c'est-à-dire la faculté de réaliser des efforts intenses d'une durée importante malgré un empoisonnement lactique. Il sera nécessaire, pour développer ce processus, d'améliorer ses deux pôles à savoir sa capacité et son intensité. ( Rappels ( La capacité : La capacité d'un processus est améliorée grâce à l'augmentation, ou à un meilleur stockage, de la quantité de substrat énergétique intramusculaire disponible. Une capacité énergétique plus importante permet de prolonger, la plupart du temps, la durée maximale du processus. ( L'intensité : l'intensité d'un processus est développée par l'amélioration de la qualité de l'innervation neuromusculaire. [...]

[...] Elle se pratique dans un milieu terrestre standardisé et demande un fort investissement énergétique qui s'exprime par des techniques gestuelles de type fermé (faible incertitude). Elle vise le développement maximum des potentialités physiques et morales de l'athlète et la réalisation, par celui-ci, de performances chiffrables dans le temps et l'espace afin de permettre des comparaisons avec lui-même et avec les autres Comprendre l'athlétisme sa pratique et son enseignement collection entraînement Jean-Louis Hubiche & Michel Pradet éditions INSEP 2000. A travers cette définition, on retrouve bien la notion de performance qui doit être quantifiable, concrète et estimable par l'individu lui-même. [...]

[...] Il faut enchaîner vite impulsion suspension réception reprise de course active. On peut également rajouter que, quel que soit la hauteur des haies, l'objectif principal sera toujours le même : conserver une continuité dans la course. les fondamentaux techniques Une haie ne se saute pas : elle se franchit. premier objectif est d'avaler l'obstacle le plus rapidement possible afin de minimiser autant que possible le temps de suspension au- dessus de la haie (qui ne permet pas d'améliorer la propulsion). [...]

[...] La haie doit être franchie sans ralentir la course. Courir, c'est se déplacer d'un point à un autre avec un souci de vitesse et d'économie grâce à une succession de bons séparés par des phases d'appui unipodal. On distingue dans la course, deux phases : ( La phase de création et d'élévation de la vitesse (départ/mise en action) ; ( La phase de maintien de la vitesse (pleine course/fin de course) où une attitude de course correcte est primordiale. En relation avec notre constat, c'est cette phase primordiale qui pose problème à nos élèves. [...]