Mixer les groupes de danse, progrès et réussite des filles et garçons, EPS Éducation Physique et Sportive, loi du 8 juillet 2013, égalité filles garçons, stéréotypes, enseignement, coéducation, APSA, enchaînement de figures, pédagogie
Selon Sabine Thorel et Bernard David dans "Enseignement de la danse contemporaine au collège : genre et coéducation", Carrefours de l'éducation 2010/1 (n 29), p. 39-58.DOI 10.3917/cdle.029.0039, "L'analyse critique de la littérature à propos de la mixité scolaire fait émerger un accord sur les inégalités de traitement et de réussite entre filles et garçons en EPS (éducation physique et sportive) (Cogérino, 2005 ; Vigneron, 2006)". En effet, en éducation physique et sportive (EPS), les résultats observés aux épreuves du baccalauréat depuis 1986 témoignent d'une meilleure réussite des garçons par rapport aux filles (Davisse, 1986) citées dans "154 janvier-mars 2006 : La construction des politiques d'éducation : de nouveaux rapports entre science et politique". Autrement dit, il semblerait que l'EPS fasse mieux réussir les garçons que les filles.
[...] Dans sa recherche, elle analyse le comportement de 4 enseignants mixtes en cycle danse, deux femmes, deux hommes et dont les niveaux d'expériences dans l'APSA différents. Ils sembleraient que les quatre enseignant-e-s, bien malgré eux, contribueraient à entretenir les stéréotypes liés aux rôles de sexe en donnant plus aux filles qu'aux garçons des rôles connotés sexuellement (servir de modèle, attendre que les garçons aient appris le module, faire répéter ou évaluer les garçons). D'après elle, et c'est ce qu'on retiendra ici, « C'est l'univers de danse pris en référence par l'enseignant-e qui conditionne les contenus qui sont orientés de manière à intéresser plus les filles que les garçons ou inversement. [...]
[...] C'est ce que nous verrons à travers la dernière partie de notre leçon. Ici nous demanderons à nos élèves de prendre 15/20 min pour réfléchir par quatuor mixte, à l'enchainement de deux phrases chorégraphiques de 8 temps. On veillera à ce que ces groupes soient stables affinitaires, mais mixtes. Il pourra être pertinent de proposer également une contrainte reprenant ainsi le principe de la tâche semi-rédigé avec pour exemple, sortir d'un sac ou d'écrire son prénom Cela contribuera à militer pour « une EPS de l'anti-zapping » construite autour de « fils rouges » de J.-L. [...]
[...] L'imitation ne sera jamais réellement la même. Donc ce travail ne pose pas de problème. On pourra aiguiller les élèves à l'aide de tâche semi-dirigée de Famose assimilable ici aux inducteurs avec pour exemple : sortir d'un sac, ou encore chercher à écrire son prénom. On veillera à diversifier les niveaux de la réussite pour favoriser les chances qu'un élève garde un souvenir positif de l'EPS (plaisir par la réussite) : et ainsi dépasser le simple constat réussite-échec avec pour exemple, le stade bronze 4 temps, le stade argent 6 temps, et enfin le stade or 8 temps. [...]
[...] Cependant c'est une activité où le sentiment de compétence y est particulièrement mis en danger. « C'est une activité destinée à être vue, où le regard de l'autre est présent et peut ainsi être interprété plus ou moins facilement. Ainsi, il faut faire admettre que danser n'est pas forcément beau, mais plus une présentation singulière et originale. » cité dans Réduire les inégalités Filles Garçons en EPS : un défi professionnel de Céline Jacot – Professeur EPS au lycée Beaussier La Seyne/Mer. [...]
[...] Mixer les groupes de danse afin de favoriser les progrès et la réussite des filles et des garçons Selon Sabine Thorel et Bernard David dans Enseignement de la danse contemporaine au collège : genre et coéducation, Carrefours de l'éducation 2010/1 (n° p. 39-58.DOI 10.3917 /cdle « L'analyse critique de la littérature à propos de la mixité scolaire fait émerger un accord sur les inégalités de traitement et de réussite entre filles et garçons en EPS (éducation physique et sportive) (Cogérino, 2005 ; Vigneron, 2006). » En effet, en éducation physique et sportive les résultats observés aux épreuves du baccalauréat depuis 1986 témoignent d'une meilleure réussite des garçons par rapport aux filles (Davisse, 1986) citées dans 154 Janvier-mars 2006 : La construction des politiques d'éducation : de nouveaux rapports entre science et politique. [...]
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