EPS, apprentissage de la sécurité, mieux se connaître, mieux connaître l’autre, gestion du risque
Dans près de 65% des accidents, les inspecteurs du travail relèvent comme causes les plus importantes, les défauts d'organisation, les modes opératoires déficients, l'absence de méthode, des consignes inexistantes, des défauts de formation au métier et à la sécurité. (Agence européenne sur la santé et la sécurité au travail). Sur les 22 millions de journées d'arrêt de travail en 1988, 15 millions seraient dus à un manque de prise d'information, une mauvaise évaluation des risques, un manque d'anticipation et une mauvaise connaissance de soi (Bulletin n°11 Travail et sécurité, EPS n°229).
La même année, l'INSERM révélait que le taux de suicide chez les adolescent et les conduites à risque qui en découlaient, étaient très important. Enfin, l'EN fait actuellement campagne pour lutter contre les conduites à risques comme l'alcool, la drogue, le tabac.
[...] Nous nous attacherons à montrer tout d'abord que la connaissance de l'APSA et de l'élève sont importantes dans la gestion du risque, puis nous verrons que si l'apprenant se connaît mieux, cela lui permettra d'évaluer plus à propos ses ressources et son potentiel face à une situation à risque, enfin dans un souci de responsabilisation de ses actes, nous tenterons de montrer que la connaissance des autres lui permettra d'évaluer les risques encourus par ceux-ci, dans une perspective d'action citoyenne. 1ère partie : mieux connaître l'APSA et les élèves C'est savoir que le risque est une conduite nécessaire au développement de l'individu. L'EPS est en plus une discipline particulière puisqu'elle engage les élèves, de part sa logique interne, dans des conduites à risque. Et que la sécurité nécessite la présence du risque. Sans l'un, l'autre n'existe pas. Le risque en toute sécurité Martinet Revue EPS le canadien Wilde et sa théorie de l'Homéostasie du risque. [...]
[...] D'autre part, le fait d'apprendre est une prise de risque, risque de se transformer, de modifier ces acquis. Dans tout apprentissage, comme le dit Famose, l'élève est confronté à un phénomène de déstructuration-restructuration. L'EPS ne fait-elle que contribuer à l'apprentissage de la sécurité ? Ou fait-il parti de son essence même, de sa logique éducative, dans le sens où notre matière cherche à développer des habiletés motrices et intellectuelles qui ne peuvent être apprises sans un minimum de risque latent ? [...]
[...] Delignières Risque perçu et AM Ed. Revue EPS 1990). Les habiletés préventives seront acquises grâce à un aménagement du milieu, une organisation et une gestion de celui-ci pour assurer une sécurité passive maximale. Les habiletés d'évitement qui sont plus difficiles à mettre en œuvre, surviennent dans l'urgence en situation de prise de risque, ou en cas d'accident afin d'en diminuer la gravité. Exemple : ne pas déplacer un blessé, le couvrir, appeler les secours, glace, sucre rapide, respiration dans un sac plastique . [...]
[...] C'est mettre en place des situations pédagogiques saturées en information (Martinet), c'est donc utiliser la théorie cognitiviste de l'apprentissage. 3ème partie : mieux connaître l'autre C'est une meilleure communication entre les individus (Chappuis les relations humaines C'est développer l'entraide, la tolérance, la responsabilité (I.O de 85 SSSRA) C'est apprendre à écouter l'autre et à le respecter pour avoir confiance en lui. Exemple triplette en escalade, assureur, contre-assureur, grimpeur. Adopter un code de communication verbal. Exemple en CO groupe de 4 élèves qui doivent gérer le conflit socio-cognitif (Bandura) face à un problème de recherche de balise. [...]
[...] DEVOIR CORRIGE SUR LA SECURITE EN EPS Sujet : Dans quelle mesure et comment l'EPS contribue-t-elle à l'apprentissage de la sécurité ? INTRODUCTION : Dans près de 65% des accidents, les inspecteurs du travail relèvent comme causes les plus importantes, les défauts d'organisation, les modes opératoires déficients, l'absence de méthode, des consignes inexistantes, des défauts de formation au métier et à la sécurité. (Agence européenne sur la santé et la sécurité au travail). Sur les 22 millions de journées d'arrêt de travail en millions seraient dus à un manque de prise d'information, une mauvaise évaluation des risques, un manque d'anticipation et une mauvaise connaissance de soi (Bulletin n°11 Travail et sécurité, EPS n°229). [...]
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