A l'origine, le terme « dis port » signifiait divertissement, loisir, passe-temps. Ainsi pour s'extraire du quotidien, pour s'amuser l'homme se « des portait ». De nos jours, le terme de sport est tout d'abord synonyme comme à l'origine de divertissement, il désigne toute activité ludique de détente mais il est également synonyme d'activité physique, de perfection musculaire et de compétition avec des règles précises.
Il est devenu à la fois « un art par lequel l'homme se libère de lui-même (Jean Giraudoux) et « le culte volontaire et habituel de l'exercice musculaire intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu'au risque ».
[...] En effet, la civilisation romaine est régressive dans son rapport au sport. Elle n'est intéressée que par la discipline militaire, le sport est considéré comme une technique, un moyen pour guerroyer avec force et habileté. Le sport a aussi pour fonction d'apaiser la violence naturelle du peuple, d'où la création des jeux de cirque que le christianisme dénoncera avec force. Cette vision romaine du sport va s'estomper pour laisser place au Moyen-Age à une conception de maîtrise de soi, il est synonyme de divertissement. [...]
[...] Les fonctions du sport A l'origine, le terme dis port signifiait divertissement, loisir, passe- temps. Ainsi pour s'extraire du quotidien, pour s'amuser l'homme se des portait De nos jours, le terme de sport est tout d'abord synonyme comme à l'origine de divertissement, il désigne toute activité ludique de détente, mais il est également synonyme d'activité physique, de perfection musculaire et de compétition avec des règles précises. Il est devenu à la fois un art par lequel l'homme se libère de lui-même (Jean Giraudoux) et le culte volontaire et habituel de l'exercice musculaire intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu'au risque Aussi, comment le sport a-t-il évolué pour revêtir sa signification actuelle ? [...]
[...] Elle se déroule dans les stades (hooliganisme). Le sport reste tout de même un vecteur de cohésion plutôt que de division et joue parfois une fonction quasi religieuse. Le sport est la nouvelle religion des foules, une religion planétaire que chacun peut comprendre, à laquelle chacun peut accéder. Il est source de paradoxe à la fois vecteur de particularismes, par le biais du nationalisme qu'il engendre, que d'universalisme, car il est un langage universel. Il est créateur d'une unanimité qui efface les différences sociales et nationales. [...]
[...] Faire du sport ou même regarder du sport à la télévision, c'est aussi un moyen de faire la fête, de partager des moments agréables avec ses proches. Synonyme de détente et de fête, il est également un formidable vecteur de socialisation, d'intégration, voire même de promotion sociale. Il est facteur de socialisation pour les jeunes enfants d'abord au même titre que l'école. Le terrain de sport est pour les jeunes enfants l'apprentissage de la vie en communauté puis en société et des règles qui lui sont afférentes qui sont la collectivité, le respect, l'effort, la relation aux autres, l'abnégation. [...]
[...] Le sport moderne contient aussi une fonction politique et nationale non négligeable. Les compétitions sportives internationales se substituent aux guerres. S'affronter dans une enceinte sportive est une façon détournée et pacifiée de se faire la guerre. Le sport devient un enjeu national. Dans les anciens pays de l'Est satellites de l'URSS, le sport était instrumentalisé et récupéré au niveau politique. Par conséquent, du sport comme moyen de préparer la guerre dans la Grèce antique, nous passons à un sport comme substitut à la guerre. [...]
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