Pour cette épreuve du CRPE, le choix entre course et danse n'a pas été aisé. En effet, mes pratiques physiques antérieures m'attiraient chacune d'un côté. J'ai pratiqué le football en club durant 3 ans et la danse (aussi bien de la danse moderne que de la danse de salon) pendant 5 ans.
Ce qui m'a fait pencher du côté de la course est le caractère très lisible du barème par rapport à la danse où l'autoévaluation est plus difficile. S'agissant d'un concours, j'ai préféré jouer la carte de la prudence (...)
[...] J'ai ainsi compris la vraie incidence de ma tenue sur ma pratique sportive. Avec les enfants, il est important de prendre en compte ce paramètre, surtout dans le cadre d'activités de course longue où la température corporelle augmente assez fortement durant l'effort. On pourrait donc envisager de débattre avec les enfants avant chaque nouveau module d'une tenue type qui conviendrait à l'activité physique, quelle qu'elle soit ; en prenant en compte des facteurs variés tels que la météo, le confort ou encore la sécurité Dans ce genre d'activité, l'étayage du maitre est important. [...]
[...] Une autre source de motivation pour les élèves est des les placer en situation de jeu. C'est pourquoi, toujours dans ce même module de course longue, je présenterai le jeu dit du facteur comme situation de référence pour qu'en plus d'une course de 10 minutes, ils effectuent une course régulière. Au niveau du dispositif matériel, il faut une piste de course avec plusieurs couloirs car la piste présente des avantages principalement au niveau de la sécurité (qualité du terrain, surveillance des élèves) boites aux lettres par couloir et des lettres. [...]
[...] Le repérage de rougeurs, l'impression d'une chaleur intense, le sang qui bat aux tempes, sont autant de données que les élèves peuvent prendre en compte pour s'auto évaluer sur le critère de l'essoufflement. A partir de ce relevé, l'élève devra parvenir à adapter son allure de course : en courant dans le couloir du dessus ou du dessous la fois suivante ; il pourra aussi se rendre compte que l'on peut ressentir un certain bien-être après une course même longue, ce qui peut être à l'origine d'une motivation intrinsèque chez lui. [...]
[...] Au mon signal, les élèves ont par exemple 15 secondes pour rejoindre la première boite aux lettres. A chaque signal ils doivent arriver exactement à la boite aux lettres ; ils ne doivent ni être en retard, ni être en avance sinon leur lettre sera invalidée lors du décompte final. A la fin du temps imparti total (d'abord 5 minutes, puis 7 et enfin on compte les lettres de chaque enfant. L'élève qui a le plus de lettres dans sa boite est le plus régulier. Les élèves courent en plusieurs vagues successives. [...]
[...] La course seule n'est pas reliée à une notion de plaisir. Il va donc falloir trouver des moyens de susciter une motivation intrinsèque (relevant du plaisir de courir), en plus de la motivation extrinsèque, plus facilement sollicitable (volonté de réussir l'exercice demandé, de se comparer aux autres La situation de découverte doit permettre aux élèves de comprendre ce qu'on attend d'eux. La première source de motivation chez les élèves vient du fait qu'ils doivent être acteurs de leurs apprentissages ; ils doivent comprendre pourquoi ils courent (dans un but de persévérance et de régularité qui pourra se refléter sur leur travail dans les autres disciplines de l'école ; dans un but d'éducation à la santé, pour qu'ils apprennent à connaitre leur corps). [...]
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