Le sport de masse engendre plusieurs enjeux économiques. Pour commencer, le sport nécessite un certain nombres d'organisations, d'emplacements ainsi que de bâtiments adaptés.
Ces éléments ont un coût pour l'État mais l'essor des actions menées pour encourager la population à pratiquer un sport entraîne une fréquentation accrue de ceux-ci. Les profits qui en découlent constituent un bénéfice important pour l'État (...)
[...] De plus, le sport est assimilé à une activité prenant une partie essentielle de la vie de tous les jours, ce qui entraîne un détachement des gens à songer à la politique. La guerre n'est donc plus un sujet essentiel. Jean Giraudoux néglige le risque de dérive nationaliste du sport en le portant à une importance équivalente à la guerre pour un pays : il n'est plus que deux organisations de caractère international, celle des guerres et celle des jeux Ce rapprochement produit l'individualisation de la part de chaque nation, ses performances étant le reflet de sa puissance internationale. Les peuples se voient alors enfermés dans une concurrence interminable. [...]
[...] Partie I Le sport de masse engendre plusieurs enjeux économiques. Pour commencer, le sport nécessite un certain nombre d'organisations, d'emplacements ainsi que de bâtiments adaptés. Ces éléments ont un coût pour l'Etat mais l'essor des actions menées pour encourager la population à pratiquer un sport entraîne une fréquentation accrue de ceux-ci. Les profits qui en découlent constituent un bénéfice important pour l'Etat. De plus, pendant les années 1930, les performances sportives d'une nation forment une part essentielle de leur reconnaissance internationale. [...]
[...] Le régime nazi a exploité l'organisation de jeux olympiques de Berlin dans le but de louer les idées hitlériennes. En instaurant la réalisation des jeux dans son pays, Adolf Hitler donne une image de puissance suprême de lui-même ainsi que de son pays. Il fait voir au monde entier son régime sans faille, ancré dans des valeurs traditionnelles comme le sport ici. Ces jeux forment une propagande à l'échelle internationale et ne sont qu'un enjeu politique. Le sport peut être considéré comme un substitut à la guerre de part l'importance extrême que sa place prend dans la société à cette époque. [...]
[...] Léo Lagrange dénonce certains aspects du sport. D'abord, il accuse le sport de sport-spectacle celui-ci serait une illusion, un miracle exposé à la population pouvant guérir les maux de la société, notamment à cause de l'idéalisation de champions. Puis, il clame que la pratique du sport est réservée à une minorité relativement aisée. Celui-ci représente un coût élevé et demande de nombreux frais. De plus, il insiste sur le fait que la jeunesse ne possède pas assez de temps pour inclure une activité sportive dans ses journées. [...]
[...] Pierre de Coubertin observe le rôle que le sport peut apporter à la société. Premièrement il émet une critique de l'industrialisation qui éloigne la population de la pratique physique : parce qu'il est impossible de répandre le goût du plein air et de la dépense musculaire parmi les hommes [ ] dont la complication des industries arrive à nous détourner Selon lui, le sport constitue une utilité positive à la colonisation, une préparation physique préalable permet de conquérir de nouvelles terres avec plus de facilité. [...]
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