Cette régulation reprend les points manquant de notre dossier que nous avons présenté à l'oral.
Notre sujet était : Quelles situations proposeriez-vous à des élèves d'une classe de première ayant dans l'activité nage libre un volume horaire antérieur de 4x10 heures pour lesquels vous constatez une coordination inefficace des bras ?
Le problème majeur qui est survenu lors de notre oral est que nous n'avions pas assez défini le mot coordination, alors que cela nous aurait permis d'approfondir davantage notre constat, notamment en réalisant des comparaisons avec le haut niveau.
[...] On expliquera à nos élèves l'avantage de nager en opposition sur des courtes distances, et on leur proposera comme repère que nager en opposition c'est avoir un bras devant pendant que l'autre est derrière. Justification de notre 1ère situation en rattrapé (cf. dossier) : on pouvait se demander pourquoi avoir mis en place une situation en rattrapée alors qu'une coordination des bras en opposition est plus avantageuse lors d'une épreuve du 250m. On constatait chez nos élèves qu'il y avait un temps mort moteur trop prolongé après la phase de poussée (dû à une inspiration trop longue à cause de la fatigue engendrée par la durée de la course). [...]
[...] CC 1 CM 2 & CM 3 Lors de la première séance, nous avons réalisé une évaluation diagnostique. Cette évaluation diagnostic était composée d'une situation de référence : Épreuve chronométrée de 250 mètres, parcourue sans arrêt, en nages alternées et simultanées, ventrales et dorsales, avec et sans retour aérien des bras. Les changements de nage ne sont pas limités mais ne peuvent s'opérer qu'à l'issue de chaque 25 mètres ; seront valorisés, le nombre de nages représentées, le respect des contraintes réglementaires imposées, l'équilibre de leur distribution sur l'ensemble du parcours, la continuité de la distance nagée dans chacune d'elles. [...]
[...] Les structures respiratoires ne sont pas maintenues avec l'augmentation de la distance et de la vitesse. Au niveau de l'orientation : si l'individu peut nager horizontalement, le corps, avec l'augmentation de la distance, se place dans une légère obliquité du fait de la longueur des inspirations. Au niveau de la propulsion : du fait de la longueur croissante des inspirations, la propulsion, prioritairement réalisée par le train supérieur, devient de plus en plus discontinue. Les jambes sont quant à elles propulsives parce qu'elles sont rééquilibratrices. [...]
[...] A noter que les résistances passives à l'avancement se calculent la manière suivante : R = K S V ( Où R représente l'ensemble des formes de résistances ; ( K symbolise le coefficient de forme ; ( quant à lui, représente la surface du maître couple du nageur ; ( K la vitesse du nageur. Le coefficient de forme : il dépend de la forme des corps. En effet selon cette forme, on aura une plus ou moins bonne pénétration est donc une plus ou moins grande résistance à l'avancement. La surface du maître couple : elle représente la projection orthogonale du corps sur un plan vertical lorsqu'il se déplace à l'horizontale. Sa surface correspond à l'ombre laissée sur un écran perpendiculairement au déplacement si un projecteur est clair le corps par l'arrière. [...]
[...] Causes pouvant expliquer ce constat : La principale cause pouvant être à l'origine d'une coordination inefficace des bras est la fatigue. En effet, au cours de cette épreuve relativement longue, la fatigue s'installant, la maîtrise d'exécution tend à se dégrader. On remarque alors : Un déséquilibre accru (perte d'horizontalité) ; Une chute de l'amplitude de nage ; Une augmentation du nombre et de la durée des temps inspiratoires ; Une coordination bras bras et bras jambes altérée. On constate donc chez nos élèves, à l'aide d'observations chiffrées, que, plus la distance augmente, plus la fréquence et le temps d'inspiration augmentent. [...]
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