Dans le domaine sportif, la notion d'échec tient une grande place, et ce depuis toujours, puisque toute pratique sportive est d'abord et avant tout une confrontation à l'échec. Tout pratiquant a connu ou connaîtra l'échec, parce que la loi d'Airain qui régit toutes compétitions, exige qu'il n'y ait qu'un seul est unique vainqueur. Etre premier ex-aequo est déjà un demi-échec. Ce que nous venons de relater dans le domaine sportif, peut être rapporté au domaine éducatif et à la pédagogie, selon une idée qui semble bien partagée par l'ensemble des enseignants, à savoir : que l'échec est une donnée inhérente à l'apprentissage et que l'individu ne progresse pas sans échec préalable. Ainsi, le couple échec/progrès est une donnée primordiale pour apprendre et acquérir de nouvelles possibilités motrices. En d'autres termes, tout apprentissage moteur, et même tout apprentissage tout court, est avant tout pour l'apprenant une confrontation à un obstacle, à une difficulté, qui peut ou doit engendrer un échec, afin d'enclencher chez lui une ou des modifications comportementales, entraînant une transformation positive de son pouvoir moteur.
[...] Si vous répondez précisément à cela, c'est que vous n'avez finalement pas compris l'enjeu profond du sujet. Ceux qui veulent vous donner des recettes en matière d'éducation motrice ou d'éducation tout court sont de bien piètres pédagogues, car la pédagogie n'en a pas. Une ouverture possible du devoir aurait pu vous conduire sur l'échec de l'enseignant lui-même, lorsqu'il est dans l'impossibilité de mettre les élèves en apprentissage ; lorsqu'il ne perçoit pas sa responsabilité dans le respect des éléments relatifs à la sécurité de ses élèves ; lorsque ses élèves n'éprouvent aucun plaisir, aucune émotion et/ou motivation à la pratique de l'EPS, bref lorsqu'il est incapable de les faire progresser. [...]
[...] Et pourquoi pas ne pas l'utiliser ? - Pourquoi l'échec permettrait-il d'acquérir une habileté motrice ? - Quelles connaissances scientifiques, pédagogiques, institutionnelles dois-je mobiliser pour expliquer l'intérêt de l'utilisation de l'échec pour réussir ? - Existe-t-il des limites, d'autres alternatives pour garantir la réussite dans l'acquisition de l'apprentissage moteur ? Contextualiser le sujet Dans le domaine sportif, la notion d'échec tient une grande place, et ce depuis toujours, puisque toute pratique sportive est d'abord et avant tout une confrontation à l'échec. [...]
[...] Ce qui explique les maladresses du débutant, c'est qu'il ne possède pas en mémoire de référence spécifique à son action. Il ne peut alors produire que des réponses qui ne sont pas spécifiques, souvent associées à l'échec. Il va donc devoir se construire son référentiel grâce à son expérience, à l'entraînement . On peut signaler aussi, que les mécanismes de contrôle évoluent avec le temps et l'expérience du pratiquant, passant d'informations externes, essentiellement visuelles à des informations internes chez le sportif accompli. [...]
[...] La gymnastique est une épreuve, l'espace est subi et réduit orienté par la pesanteur, l'organisation temporelle subi, manque de coordination posturale soumise à des réflexes parasites de ré équilibration au niveau des bras mais aussi parfois du tronc et de la tête, bon rapport poids/puissance, centration visuelle externe, évite le risque ou au contraire risque incontrôlé (souvent différence fille/garçon). Situation : Objectif : apprentissage du renversement (ATR) et amélioration de la prise d'information en situation inversée But : tenir à l'équilibre renversée seul ou en situation aménagée 12/14 Organisation matérielle : plinths, tapis de protection. Organisation humaine : par groupe de 2/3 élèves affinitaires, un acteur et deux observateurs qui remplissent une fiche simple avec deux ou trois critères de réalisation à cocher. Les élèves passant à tour de rôle sur tous les postes. [...]
[...] PROFIL CARACTERISTIQUE Le candidat produit un devoir de type anecdotique sur l'apprentissage moteur en EPS en général, sans se focaliser vraiment sur le couple échec/progrès, qu'il ne définit pas ou très peu. Les mises en œuvre sont anecdotiques. Niveau 3 : logique de juxtaposition note de 7 à 14/20. Le candidat fait une lecture complète du sujet, mais celle-ci reste trop analytique. Il envisage l'ensemble des notions sans réussir véritablement à les relier entre elles. Niveau 4 : logique de mise en système note de Le candidat centre sa réflexion sur l'échec ou la réussite mais en les séparant et sans montrer la relation intimiste existant entre ces deux notions. [...]
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