Un aviron est une rame très longue, élargie en forme de pelle à une extrémité. Par extension, l'aviron est la pratique du canotage à l'aviron.
L'aviron a été pratiqué en Égypte, à Rome et pendant le Moyen Âge. Mais c'est en Angleterre, où les premières compétitions remontent au début du XVIIIe siècle, qu'il faut en chercher l'origine dans sa forme moderne. Aujourd'hui, la compétition la plus célèbre reste encore la course Oxford-Cambridge, née à Henley en 1829. Chaque année, les équipes des deux universités anglaises s'opposent toujours entre Putney et Mortlake, sur la Tamise. Un public passionné assiste à ce traditionnel duel de rameurs.
Quant aux régates de Henley, elles furent créées à la même époque et équivalent à un véritable championnat du monde de skiff. Elles sont marquées par l'attribution du trophée des Diamond Sculls.
[...] Elles se regroupèrent en 1882 sous le nom d'Union des sociétés d'aviron de France. En 1890 fut créée la Fédération française des sociétés d'aviron, suivie, en 1892 de la Fédération internationale des sociétés d'aviron. Les différentes embarcations Il existe deux types d'embarcation. Les yoles, robustes, sont utilisées sur les plans d'eau agités et par les débutants; les outriggers, plus rapides, se caractérisent par une plus grande légèreté et par leur dispositif de support de l'aviron, placé à l'extérieur. Par ailleurs, on trouve plusieurs catégories d'outriggers. [...]
[...] L'accélération du mouvement des poignées favorise la bonne tenue de l'appui. Réalisation C'est un enchaînement d'actions Pousser Ouvrir 3 Entrer qui s'additionnent de manière dynamique ou de manière statique. C'est une action coordonnée entre : La poussée des jambes : Cette poussée simultanée des deux jambes est dynamique, elle s'effectue de façon continue. Les deux pieds sont en appui sur la barre de pieds. L'ouverture du tronc : L'ouverture du tronc va en s'amplifiant au fur et à mesure de l'action des jambes. [...]
[...] L'équilibre en bateau veut dire confort. Un des premiers objectifs de l'apprentissage doit être la maîtrise de cet équilibre, tout au moins une éducation dans ce sens. Sur le plan du rendement, l'équilibre du bateau est fondamental pour la bonne utilisation de l'énergie-rameur. Le rythme : le geste du rameur est continu, sans à-coups. Tout doit être lié, huilé selon une vitesse en constante harmonie avec le bateau, dans le rythme. Un arbitre titulaire d'une licence internationale, nationale ou régionale, suivant le niveau de la compétition, suit la course de bout en bout en catamaran et, à l'aide d'un porte-voix, donne des instructions s'il y a lieu. [...]
[...] Ce geste se réalise de manière uniforme, jusqu'à un allongement naturel sans raideur. Le tronc Il suit le mouvement des bras et se replace progressivement, tout en restant parfaitement positionné dans l'axe du bateau. Les jambes Elles restent allongées pendant le replacement des bras. Leur flexion commence dès que les épaules sont en avant du bassin, elle s'exécute à vitesse régulière. Le mode de réalisation du replacement est important. [...]
[...] Son poids est d'environ 12 kg, plus les avirons, qui pèsent 5 kg. Le poids total de l'embarcation est à peu près cinq fois inférieur à celui du rameur. Un très bon skiffeur peut atteindre la vitesse de 16 Km/h. Skiff Le double-scull correspond à une embarcation pour deux rameurs en couple. Double-scull Le plus grand des bateaux, le huit avec barreur armé en pointe, mesure 18 m de long sur 0,55 à 0,60 m de large; il pèse environ 120 kg, plus le poids des avirons. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture