Lorsque l'on regarde une carte il est facile de constater que la péninsule coréenne sépare, selon certains, ou réunit, selon d'autres, l'immense continent chinois des multiples îles formant l'archipel japonais. Il se situe donc à la jonction exacte entre les deux cultures.
Depuis des temps immémoriaux, les arts et traditions du « Pays du matin calme » ont donc été fortement influencés tant par l'histoire et la culture issue des steppes mongoles que par l'histoire et la culture chinoise.
La Corée fut le creuset où se mélangèrent ces deux influences primordiales qui, intégrées et assimilées, influencèrent à leur tour le Japon.
Entourée de voisins belliqueux, la Corée, qui elle n'a jamais tenté d'envahir un autre pays, a subi dans son histoire d'innombrables invasions en plus des guerres internes qui s'y sont déroulées. Il est donc logique que les arts de la guerre s'y soient développés, et ce sous l'influence des différentes cultures voisines.
Ces arts guerriers, nommés arts martiaux même si les guerriers asiatiques de cette époque n'avaient jamais eu vent du nom de Mars, dieu de la guerre romain, ont trouvé un terrain propice au développement dans une Corée assaillie par les dynasties chinoises d'un côté, les velléités japonaises de l'autre, mais aussi les guerres que se sont livrés les 3 royaumes de Koguryo, Baekje, et Silla. Ce devoir traitera particulièrement des formes de combat à mains nues, et développera plus en profondeur le Tae Kwon Do.
[...] Depuis, les deux Tae Kwon Do cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d'un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique et la recherche de l'efficacité, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l'olympisme. Le Tae Kwon Do fut présenté lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988 par une fantastique démonstration, puis fut présent en tant que sport de démonstration et devint fit sa première apparition en tant que discipline olympique aux jeux de Sydney, en 2000. [...]
[...] En cas d'égalité, un quatrième round a lieu avec la règle du point en or ; le premier des combattants à marquer un point gagne, le premier arrivé à point perd. Si aucun point n'est marqué ni perdu, les 4 arbitres se concertent pour désigner un vainqueur. Le Tae Kwon Do de compétition réclame souplesse, explosivité et une excellente condition physique des combattants qui enchaînent les combats selon un système d'élimination directe lors des compétitions. Mais surtout, les combats revêtent un sens technico-tactique qu'il est difficile d'appréhender pour un non-initié. Le Tae Kwon do s'apparente à un jeu d'échec ou la moindre erreur coût un point ou la victoire. [...]
[...] Le taekwondo est officiellement né le 11 avril 1955, après un long travail de développement et d'unification des différentes écoles d'arts martiaux coréennes. C'est donc à la fois le fruit d'une longue tradition martiale et le fruit du travail d'un homme, le général Choi Hong Hi, qui présida la réunion de 1955. Dès la création officielle du Tae Kwon Do, le général dédia toute son énergie à promouvoir cette discipline, organisant des démonstrations à travers le monde. Le 22 mars 1966 fut créée la Fédération Internationale de Taekwondo, l'ITF. [...]
[...] Jang Ung, et de la WTF (proche des instances officielles sud-coréennes), dirigée par M. Choi Chung-won, afin d'unifier les deux fédérations mondiales de taekwondo. On pourrait alors se poser la question de savoir si le rapprochement des deux Tae Kwon Do sera l'une des étapes par lequel passera le rapprochement des 2 Corées. Sources et bibliographie -Interview de monsieur Philipe PINERD, ex-entraineur de l'équipe de France de tae Kwon Do, haut gradé en Tae Kwon Do et Hapkido, spécialiste des arts martiaux coréens. [...]
[...] Cependant, il est certain que la période dite des 3 Royaumes a permis le développement massif des techniques coréennes. Les 3 Royaumes cultivaient les arts du sabre et du tir à l'arc que ce soit à pied ou à cheval et ont aussi développé leurs propres écoles martiales. Les 3 Royaumes La période la plus florissante concernant le développement des arts martiaux est la période des Trois Royaumes de Koguryo (37 av. J.-C. à 668), Baekje (18 av. J.-C. à 661), et Silla (57 av. [...]
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