La politique menée contre l'Éducation Physique et Sportive dans les années 70 s'explique par la conjonction entre une crise économique et la gestion de la France par des politiques libérales. L'économie de la France à cette époque va mal, elle sort brutalement des Trente Glorieuses. Deux chocs pétroliers se produisent successivement en 1973 et 1979. Dans cette situation, les gouvernements Pompidou (1969-73) puis Giscard (1974-81) vont engager, animer par une vision libérale du redressement de la France des coupes sombres (c'est-à-dire ponction) dans le fonctionnement de l'état.
Après s'être doté d'un objet d'enseignement moderne et novateur, l'EPS va être remis en question.
Les années soixante-dix peuvent être décrites comme « les années noires de l'EPS » (Delaplace dans ouvrage Terret « EPS, sport et loisir de 70 à 2000 » en 2000).S'amorce une tentative de déscolarisation. Les deux circulaires de COMITI (ministre de la Jeunesse et des Sports de 1968 à 1973), il déclare en 1968, dès sa prise de responsabilité : « Le sport à l'école est un échec total. »
[...] On ne répond pas à la demande, on revoit à la baisse. - Par la circulaire du 24 juillet 1972 proposant une nouvelle organisation d'enseignement sportif Comiti crée les CAS (centre d'animation sportive), les enseignants d'EP peuvent être nommés dans les structures extra scolaires. En 1972 sont créés les brevets d'état qui donnent vie à un corps de métier qui va concurrencer les professeurs d'EP. Mazeaud (président du conseil nommé le 12 avril 1973) publie le 29 octobre 1975 une loi relative au développement de l'EP et du sport Dans cette loi, après avoir rappelé que les APS sont des éléments fondamentaux de la culture, il est mentionné dans l'article trois que dans l'enseignement du 1er et du 2nd degré, tout élève bénéficie d'une initiation sportive. [...]
[...] Cela lui permet de récupérer heures et de budgétiser pour le CAPEPS poste. En faite, il y aura 400 postes. En réaction, le corps des enseignants d'EPS se mobilisera lors d'une grève le et fera même la UNE du journal le Monde. A cette époque, malgré l'effort de certains groupes d'enseignant pour doter l'enseignement du sport à l'école de valeur éducative (Mérand, Corbeil essonnes ) l'EPS aux yeux des pouvoirs publics se confond avec la pratique extra scolaire du sport. [...]
[...] Deux chocs pétroliers se produisent successivement en 1973 et 1979. En 1974, le taux de croissance est négatif et on compte chômeurs. Dans cette situation, les gouvernements Pompidou (1969-73) puis Giscard (1974-81) vont engager, animer par une vision libérale du redressement de la France des coupes sombres (c'est-à-dire ponction) dans le fonctionnement de l'état. L'EPS Après s'être doté d'un objet d'enseignement moderne et novateur, l'EPS va être remis en question. Les années 70 peuvent être décrites comme les années noires de l'EPS (Delaplace dans ouvrage Terret EP, sport et loisir de 70 à 2000 en 2000). [...]
[...] Ce constat amène Pompidou et les différents secrétaires de la jeunesse et des sports à mettre une politique visant à la déscolariser. Comme le dit Delaplace en 2000 à l'idéologie Gaullienne de la pyramide Coubertinienne le président Pompidou y oppose un réalisme brutal à partir de 1971. Ce dernier déclare en 1972 dans le journal l'équipe le sport à l'école est utile, il n'a qu'un lien étroit avec les championnats et les médailles d'or. Il faut certes développer le sport à l'école, il convient plus encore d'encourager les clubs et cercles sportifs C'est pourquoi, dans un contexte de restriction budgétaire et d'abandon de restriction du service public, l'EPS devient le parent pauvre de la politique sportive de l'école. [...]
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