Paris banderole lens
Le football a pris une place très importante dans le monde depuis cinquante ans. Les sommes dépensées par les clubs pour l'obtention d'un nouveau joueur ou d'un nouveau stade sont immenses. Pour beaucoup de personnes, ce sport a une place très importante dans leur vie. Cependant les supporters dépassent parfois des limites. Ils se servent des enceintes sportives pour véhiculer des messages de haine ou de violence. En effet, la violence dans les stades a pris de l'ampleur depuis plusieurs années.
En France, une affaire a fait couler beaucoup d'encre en 2008. C'est l'affaire de la banderole Anti Ch'tis. Lors de la finale de la Coupe de la Ligue, opposant le Paris Saint Germain au Racing Club de Lens, une banderole a été déployée par des supporters parisiens, sur laquelle était inscrit, « Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis ».
Ce match était retransmis à la télévision, et des millions de français ont pu assister à ce spectacle désolant. Le club et la ville de Lens ont porté plainte contre les supporters suite à cette affaire. Cependant, il faut se demander si les clubs sont responsables ou non de leurs supporters.
[...] A la fin de la rencontre, le joueur ainsi que le club de Metz décidèrent de porter plainte contre l'homme qui avait proféré des insultes. Cette affaire a fait grand bruit et le procès n'était pas le procès d'un seul homme, mais celui du racisme. L'homme qui a reconnu ses insultes, et regrette ses paroles. Son cas est cependant passé au second plan, les parties civiles (un total de neuf associations, fédérations ou individus ont porté plainte) voulant faire de son procès celui du racisme dans les stades. [...]
[...] Le club visiteur ou jouant sur terrain neutre est, quant à lui, responsable de l'attitude de ses dirigeants, joueurs et supporters. En cas de manquements à l'obligation de résultat en ce qui concerne la sécurité dans le déroulement des rencontres qui pèse, dans les conditions précitées, sur tous les clubs de football, l'organe disciplinaire, après avoir pris en compte les mesures de toute nature effectivement mises en œuvre par le club poursuivi pour prévenir les désordres, apprécie la gravité des fautes commises par le club et détermine les sanctions proportionnées à ces manquements qu'il convient de lui infliger. [...]
[...] L'affaire de la banderole anti-ch'tis en est un parfait exemple. Les actes de haine qui en résultent amènent d'une part, à de lourdes sanctions pour les clubs et d'autre part, grâce aux enquêtes et à l'identification des fauteurs de troubles, on peut interdire les stades à ces hooligans ou en cas extrême, radier les groupes de supporters trop violents pour rendre au football une âme plus familiale. Depuis quelques années, les juridictions étatiques et footballistiques travaillent en étroite collaboration pour que les incidents qui se produisent cessent. [...]
[...] On peut noter que les sanctions données aux clubs varient en fonction de l'antécédent de celui-ci, mais aussi de la gravité de l'acte : violences, racisme, jets de projectiles ou de fumigènes. Toulouse Football Club . Le combat aux engins pyrotechniques Le Paris Saint-Germain a pris connaissance de la décision de la Commission Supérieure d'Appel de la FFF lui infligeant d'amende et un match à huis clos avec sursis, aggravant par la même les sanctions de première instance qui s'élevaient à pour usage d'engins pyrotechniques .Cette sanction est injuste et inappropriée pour le Paris Saint-Germain au regard de l'action du Club en matière de lutte contre l'utilisation d'engins pyrotechniques. [...]
[...] Enfin, comme le veut la tradition de toutes finales nationales, le président de République se doit d'être présent dans le stade. Ainsi, Nicolas Sarkozy, en tant que président et aussi supporter du Paris Saint- Germain a assisté au match et surtout à cette banderole. C'est lui même qui a ordonné au service de sécurité d'enlever la banderole et de retrouver ses auteurs. Sa réaction à l'issue de la rencontre est claire, il se dit: le témoin consterné du déploiement d'une banderole haineuse Il faut noter qu'à la suite de cette affaire, le ministre de l'Intérieur a décidé de dissoudre le groupe de supporters du Paris Saint Germains, les Boulogne Boys. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture