2004, année européenne de l'éducation par le sport (AEES). Ainsi, aux initiatives prises par l'Union Européenne des années sur l'éducation tout au long de la vie (1996), la lutte contre le racisme (1997), l'année européenne des langues (2001), et l'intégration des populations handicapées (2003), succède l'année de l'éducation par le sport, et précède celle de l'égalité des chances pour tous (2007). L'idée de Doris Pack, euro-députée au Parlement européen et rapporteur de la commission culture, éducation et sport a convaincu le Parlement d'accompagner son initiative. Les ministres des sports réunis en comité informel à Varsovie en 2002 s'approprient le projet, que le Parlement européen finalise par une décision prise le 6 février 2003.
Ainsi, l'Union Européenne espère promouvoir l'utilisation du sport comme un outil d'éducation formelle et non formelle et en tant que facteur d'intégration sociale. Pourtant, l'Union Européenne n'a pas de compétence directe dans la politique sportive européenne, car le sport n'est pas présent dans le Traité de Rome en 1957, qui institue la Communauté économique européenne, n'apparaît pas davantage dans l'Acte unique européen de 1986, ni dans le Traité de Maastricht en 1992 ; le sport n'est mentionné pour la première fois dans un Traité de l'Union Européenne que le 2 octobre 1997 lors d'une déclaration annexée au Traité d'Amsterdam et qui établit ce qui suit : « La conférence souligne l'importance sociale du sport, en particulier son rôle de ferment de l'identité et de trait d'union entre les hommes ».
Quels besoins étaient nécessaires pour envisager de créer une année européenne du sport ? Qu'est ce qui a été envisagé dans cette Année Européenne de l'Education par le Sport ? Qu'est ce que cela va provoquer, qu'est ce qui en a découlé?
[...] A partir de 1995, l'élargissement continue, avec l'entrée de la Suède, de l'Autriche et de la Finlande, puis de la Pologne, de la République Tchèque, de la Slovaquie, de la Slovénie, de l'Estonie, de la Lituanie, de la Lettonie. En 1997, dans une déclaration annexée au Traité d'Amsterdam apparaît pour la première fois la notion de sport. Depuis 1999, et le Processus de Lisbonne, l'Union Européenne tente d'être une société compétitive par rapport aux Etats-Unis, mais aussi à la Chine, l'Inde, le Brésil. [...]
[...] C'est sur la base de ce plan que la France, l'Allemagne de l'ouest, l'Italie, le Bénélux (qui comprend la Belgique, le Luxembourg et les Pays- Bas) signent un an plus tard le Traité relatif à la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA). En 1957, avec la ratification du Traité de Rome, la Communauté Economique Européenne (CEE) et la Communauté Européenne de l'Energie ATOMique (EURATOM) viennent s'ajouter à la CECA. La Communauté Economique Européenne (CEE) est créée, pour une durée illimitée. En 1965, les communautés sont rassemblées, avec la liberté de mouvements des services, des hommes et des capitaux. [...]
[...] Au terme de cet arrêt, la Cour réaffirme que le principe de libre circulation des travailleurs (article 48 du Traité de Rome de 1957) rend illégales les règles sportives qui viendraient l'entraver. Désormais, dans chaque Etat membre de l'Union Européenne, les équipes professionnelles, dans quelque sport que se soit, peuvent faire appel sans limitation à des joueurs d'origine communautaire, sans qu'aucune considération afférente à leur nationalité ne puisse leur être opposé. En 1997, le rapport Pack demande de reconnaître le sport comme un phénomène social et culturel qui peut avoir des incidences sur les comportements des populations notamment la jeunesse, et d'intégrer le sport dans un article du Traité se référant à une éducation et à la formation. [...]
[...] Il délaisse les gymnastiques traditionnelles pour s'inspirer de Thomas Arnold, pour lequel le sport est un rempart possible aux turbulences sociales et, dans les public-schools, contribue à la formation d'une élite d'hommes dotés de sens pratique, prête pour l'action. Coubertin oriente l'éducation par le sport pour préparer la jeunesse française au combat sans cependant recourir aux exercices militaires. Le sport pour tous forme la jeunesse à faire face à toute situation. Faire face aux catastrophes naturelles, aux explorations lointaines et aux conflits militaires. [...]
[...] Une déclaration sur le sport a été ajoutée à l'acte final du Traité d'Amsterdam, qui, si elle n'est pas juridiquement contraignante, n'en souligne pas moins le rôle social du sport au sein de l'Union Européenne tout en demandant de prendre en compte les spécificités du sport amateur dans les questions touchant au sport. En août 1998, une Unité Sport voit le jour au sein de la Commission européenne, son rôle étant d'être l'interlocuteur explicite pour les différentes affaires sportives. La Direction Générale compétente est la DG Education et Culture qui relève alors de la compétence de la Commissaire Viviane Reding. Le modèle européen du sport (1998) renvoie alors à la dimension sociale du sport : sport comme moyen d'éducation, d'intégration sociale, comme moyen de santé publique, d'emploi. [...]
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