[...]
La phase qui concerne la jambe libre, débute à la fin de l'impulsion créée par cette même jambe, se poursuit pendant toute la phase d'appui de l'autre jambe, la suspension suivante et se termine au moment de la reprise de contact du pied avec le sol.
Dans la phase d'appui, le terme d'amortissement si il s'avère relativement juste pour le fondeur n'est pas valable pour le sprinter tant il induit l'idée de ralentissement antinomique avec le sprint. Il est préférable d'évoquer les termes de contact actif, contact dynamique, reprise active ou percussion en demi-fond court, en courses d'obstacles et en sprint.
En revanche, en fond, l'amortissement est réel.
B/ La suspension
Espace temps qui sépare la pose des deux appuis. C'est durant cette phase que l'athlète subit l'action de la pesanteur et la résistance aéro-dynamique. Comme il n'a plus d'appui au sol, il ne peut plus accélérer.
Dès la fin de l'impulsion, le pied va accélérer par la réaction des fléchisseurs, mis en tension lors de l'extension précédente. La jambe se fléchit sur la cuisse, en réduisant le levier, (moment d'inertie) et en augmentant la vitesse angulaire. (vitesse de rotation de la jambe). Le bassin en légère antéversion à la fin de l'extension de la cuisse sur le bassin va se replacer en rétroversion.
L'oscillation vers l'avant, commencée dès la reprise de contact au sol de l'autre jambe est accélérée entraînant un renforcement de pression de l'autre pied au sol. Dès le passage sous la verticale du CG, commence l'extension de la jambe sur la cuisse.
Il y a concordance entre le point d'élévation le plus haut du genou libre et la fin de la poussée de l'autre appui.
C'est ici que la différenciation majeure va être établie entre la foulée de sprint et la foulée de demi-fond.
[...]
La « prise d'avance des appuis » a pour objectif d'augmenter la phase d'amortissement pour modifier la trajectoire du centre de gravité. L'impulsion est donc une action freinatrice plus ou moins accentuée selon la discipline : importante en hauteur, inexistante dans l'impulsion d'une haie.
Les sauteurs en longueur sont les athlètes effectuant la liaison course - appel la + rapide du registre athlétique. Ils arrivent en fin de course d'élan à environ 10.5m/s mais ne décollent qu'à environ 9 m/s.
La « prise d'avance des appuis » = prise d'avance du pied d'appel r/p au bassin + prise d'avance du bassin r/p à la ligne d'épaules (...)
[...] Mais, il existe des différences cruciales entre les deux types de sauts. Ces différences techniques sont vues aussi bien au niveau de l'angle d'envol que de l'élévation de centre de gravité. Car, après avoir perdu de la vitesse horizontale qui devient moins qu'au début, le triple sauteur cherche à le compenser en privilégiant l'élévation de centre de gravité à l'appel. En conséquence, l'angle d'envol sera significativement plus important qu'au saut en longueur 1978; Jean -louis H et Michel 1993). Figure(3): représentation du saut en longueur. [...]
[...] Comme il n'a plus d'appui au sol, il ne peut plus accélérer. Dès la fin de l'impulsion, le pied va accélérer par la réaction des fléchisseurs, mis en tension lors de l'extension précédente. La jambe se fléchit sur la cuisse, en réduisant le levier, (moment d'inertie) et en augmentant la vitesse angulaire. (vitesse de rotation de la jambe). Le bassin en légère antéversion à la fin de l'extension de la cuisse sur le bassin va se replacer en rétroversion. L'oscillation vers l'avant, commencée dès la reprise de contact au sol de l'autre jambe est accélérée entraînant un renforcement de pression de l'autre pied au sol. [...]
[...] Disque = 35°. Hauteur = 50°. Poids = 40°. Javelot = 30°. Longueur = HISTORIQUE Le triple saut est né d'une mauvaise interprétation des épreuves athlétiques pratiquées par les grecs. Ceux-ci additionnaient les résultats des trois meilleurs sauts du concours du saut en longueur, ce qui amenait à penser qu'ils enchaînaient les trois sauts. Cependant, le triple saut sous sa forme actuelle (cloche-pied, foulée bondissante et saut) fût codifié aux alentour de 1904. Catégorie homme Femme Cadets Junior senior 9 ou 11m 11 ou 13 m 7 ou 9 m 9 ou 11m Il existait déjà sans élan aux J.O. [...]
[...] ces résultats peuvent dire que la performance d'un triple cloche-pied pour la distance peut être bien corrélée avec la détente et aussi prédicteur de la puissance de membres inférieurs. Il existe trois types de tests de détente qui sont largement utilisée dans l'estimation de la puissance des membres inférieurs chez les athlètes, le squat jump le countermovement jump(CMJ), et le test de rebonds sur place. En ce qui concerne SJ et CMJ, il était reporté récemment que ces deux tests sont fiables pour l'évaluation de la puissance chez sujets actifs et sains ( = 0.97 et respectivement) (Markovic et al. [...]
[...] Mais celle-ci est très simplifié, car en fait le CdG est plus haut à l'appel qu'à l'atterrissage. la flèche est défini par sin la flèche est la hauteur maximale atteinte par le CdG pendant la trajectoire. Finalement la performance en saut horizontaux est défini par trois facteurs : 1.2 Les fondamentaux athlétiques 2 Le Triple saut 2011- G LAFFAYE le cycle de jambe La course à pied, pour spontanée qu'elle apparaisse n'en est pas moins une tâche motrice complexe et dès qu'on veut progresser dans cette activité, outre les facteurs physiologiques, il convient de travailler la qualité des foulées a/Définition Une foulée est un cycle complet de jambes; c'est-à-dire l'espace parcouru entre deux appuis successifs d'un même pied. [...]
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