Cours de sport très complet et bien rédigé, dispensé dans le cadre du module éducation et motricité. Ce cours aborde quatre grands thèmes : la scolarisation des filles et la mixité en EPS, l'UNSS, enseigner l'EPS dans le premier degré, ainsi qu'une partie sur l'adolescent : une population à risque.
[...] le milieu étudiant en est à l'origine. Tout d'abord OSU puis OSSU pour finir en ASSU, le sport scolaire devient au fil du temps une association avec des objectifs gouvernementaux. La rupture est marquée par la déroute des athlètes français aux jeux olympiques de Rome. En effet HERZOG rend le sport scolaire responsable de cette humiliation et décide de se séparer FLOUET alors président du sport scolaire. En 1975, l'ASSU est mal mener et le sport universitaire se désolidarise du sport scolaire pour devenir la FNSU (aujourd'hui la FFSU). [...]
[...] SENECAT publie dans une revue AFAE n°69 de 1996, l'éducation à la citoyenneté : cette éducation a pour but de former une personne autonome, un citoyen actif et un acteur de la vie sociale capable d'imaginer et d'entreprendre sans tout attendre de l'Etat providence. Les lieux d'exercice de la citoyenneté sont : Le conseil d'administration de l'établissement (ou de la l'association). Le foyer (FSE) et la maison du lycéen. La gestion du fond social lycéen (pour récupérer de l'argent). Animation de l'association sportive (UNSS) et des clubs (formation des arbitres, organisation des manifestations sportives. La réalisation d'un journal. [...]
[...] Le manque d'installation sert souvent l'alibi car l'éducation physique n'est pas programmée pour l'école La logique sportive (à partir de l'école de basket-ball de Joinville) Cette fois on trouve une cohérence par rapport à des progrès mais qui sont en rapport seulement avec des savoirs-faire techniques. Le haut niveau reste la référence. Les caractéristiques principales sont : Centration sur le geste technique le plus parfait possible défini par le haut niveau (les plus efficaces en terme de performance). C'est l'APS qui est central et non le sujet. L'enseignant démontre ce qu'il faut faire. On a des références très mécaniques. C'est un apprentissage analytique. L'élève apprend par répétition. C'est le plus souvent un apprentissage décontextualisé et sans objet. [...]
[...] A cette époque, une division des savoirs entre les sexes s'institutionnalise et on peut dire que ce que l'on voit statistiquement apparaître aujourd'hui a été créé à cette époque. A la fin du 19ème siècle, l'enseignement des filles n'a pas de finalité professionnelle. Ceci dit pour former ces filles il faut des enseignantes et c'est pourquoi la seule voie de sortie professionnelle reste pour elle de devenir enseignante. Il faut attendre 1924 pour que les programmes se recoupent entre filles et garçons. Il faudra attendre 1945 pour avoir les premières expériences de mixité dans des lycées pilotes, fait qui se généralisera dans les années 1970. [...]
[...] L'élève est en auto-adaptation. On fat en sorte que l'enfant s'auto-évalue. Il y a des niveaux de progrès différents Le parcours gymnique, le jeu des poules et des renards, l'athlétisme pour une classe de CM La réponse est construite par l'élève ce qui va bien dans la logique des derniers programme : Il y a des critères de réussite qui sont clairs et donnés aux élèves. L'activité comporte des formes sociales. Les petits sont capables de faire une évaluation binaire (réussir ou pas la situation) pour ensuite aller vers les causes des échecs et des réussites. [...]
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