On sort de la Guerre : les corps sont meurtris par les guerres, les épidémies, les mauvaises conditions de vie et de travail, ce qui confère une visée thérapeutique à l'EPS.
Tout cela va renforcer la pratique médicale en général sur l'EPS. Le corps, durant cette période, ne peut plus, dans une société moderne, s'apparenter à de la « chair à canon » (...)
[...] Tout cela va renforcer la pratique médicale en général sur l'EPS. Le corps, durant cette période, ne peut plus, dans une société moderne, s'apparenter à de la chair à canon Il faut le préserver des agressions extérieures et non plus le sacrifier pour lutter contre elles. On place l'individu en sécurité, on ne le forme plus à aller se battre mais on cherche à former des individus physiquement éduqués pour reconstruire la France. BERTHOUMIEU : 80% de nos jeunes sont des déficients physiologiques, scoliotiques, des insuffisants respiratoires et musculaires EP sécuritaire orientée vers le non dépassement de soi et la non mise en danger de l'élève. [...]
[...] Le risque est traqué, réfuté et chassé de la séance d'EP 1980 Goût du risque et excès La mise en place de la 5ème République en 1958 et le retour de De Gaulle place le pays dans un contexte différent. Les maux de la guerre sont loin et de nouvelles valeurs sont prônées. L'idée de prestige est véhiculée et la France doit briller à l'extérieur sur tous les pôles (culturel, scientifique, artistique, industriel et sportif). Le sport devient un enjeu politique et patriotique. Il faut former des individus sportifs, compétitifs capables de se dépasser. [...]
[...] Le risque subjectif cherche à susciter des émotions. Le risque objectif est quasiment réduit à 0 (ex en gym, escalade, APPN). I.O. de 85 : - La finalité de la sécurité est d'abord englobée dans celle de la santé puis elle devient une finalité à part entière à partir de ces I.O. - L'élève identifie les risques et se prépare à la préservation et au respect de sa vie et de celles des autres, notamment au travers de la pratique des APPN Au plan des pratiques, la parade, l'échauffement, l'entraide et l'arbitrage renforcent ce souci de sécurité ( prises en compte dans l'évaluation. [...]
[...] Le sport ne demande pas de conscientiser le geste, il faut réagir vite dans l'instant. I.O. de 1962 : - L'organisation de l'EP sous forme d'initiation-entraînement-compétition suscite un engagement physique des élèves - But : former des élites sportives en vue de représenter la France. HERZOG, Projet de doctrine du sport : Recherche de médaille parfois même au mépris de sa santé Critique de LE BOULCH : Sa méthode psychocinétique vise à conscientiser le mouvement et donc à rejeter le dépassement de soi et l'investissement non réfléchi dans l'activité. [...]
[...] Dans les programmes des collèges : - Parce qu'elle développe l'efficacité, l'habileté, la disponibilité motrice dans les situations où le risque subjectif peut être grand (émotions) et le risque objectif limité (procédures pédagogiques adaptées), l'E.P.S. contribue à l'apprentissage de la sécurité et de la confiance en soi Circulaires de 1994 et 2004 : - Traduisent un attachement spécifique et fort à la sécurité tant physique que psychologique. L'enseignement de l'EPS a toujours posé un problème spécifique de sécurité, toute APS exposant celui qui la pratique à des atteintes éventuelles à son intégrité physique. [...]
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