Comme dans toutes les disciplines, l'enseignant doit permettre à ses élèves d'atteindre une finalité inscrite dans les programmes EPS du lycée (BO du 31 août 2001), celle de former un citoyen cultivé, lucide et autonome. En revanche, il me semble facile de revendiquer de telles valeurs sans en donner une signification ou encore des moyens concrets pour y parvenir sur le terrain.
Qui est cette autonomie ? Il me paraît indispensable d'en donner une définition (...)
[...] Bulletin officiel 7 du 31 août 2000, Hors série (Activité Badminton). Cf. S. Milgram : Obedience to authority : an experimental view Cf. J.-P. Astolfi : L'école pour apprendre, Paris, ESF Cf. A.-N. Perret-Clermont : La construction de l'intelligence dans l'interaction sociale Cf. G. Nunziati : Pour construire un dispositif d'évaluation formatrice, Cahiers pédagogiques Cf. [...]
[...] Ma première observation qui porte sur la totalité des deux cycles, concerne le rapport qu'ils entretiennent avec les règles institutionnelles et de groupe. Elle permet de se rendre compte de l'intégration de certaines règles indispensables au bon déroulement du cours. Les règles. TRANSPARENT 1. Certaines d'entre elles ne sont pas prises en considération. D'emblée, on peut s'apercevoir qu'il y a une nette évolution en ce qui concerne le respect des règles institutionnelles et de groupe entre le premier et le deuxième cycle. [...]
[...] J'ai ainsi remarqué que leur temps d'action dans la tâche était incomparable en présence et en absence du professeur. Aussi, il était d'autant plus important que l'élève avait un bon niveau minutes contre 5 pour un moins bon lorsque l'enseignant est absent).Et aussi qu'il y avait une évolution entre le premier et le deuxième cycle. Les répétitions. TRANSPARENT 3. Puis, pendant 10 minutes, j'ai pris en compte le nombre de fois que les situations d'apprentissage proposées avaient été répétées par ces élèves sur leurs ateliers respectifs, d'abord avec puis sans la présence de l'enseignant. [...]
[...] Sauf, sur demande impérative des élèves Par un questionnement sur les opérations réalisées, j'induirai chez l'élève une clarification du but de la tâche et cette démarche centrée sur la conscience par l'élève de ses activités vise la transformation des attitudes de l'apprenant pour en faire une personne active, autonome, responsable Finalement, je valoriserai l'auto ou la coévaluation pour accentuer la contribution de l'élève à l'origine de son projet. Ce type d'évaluation joue sur la confiance en soi et permet d'éviter la passivité face aux notes et aux jugements des professeurs Cf. André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, PUF Cf. Henry Piéron, Vocabulaire de la psychologie, PUF, 6ème édition Cf. Platon, La République, Livre 7. Cf. Philippe Perrenoud, Métier d'élève et sens du travail scolaire, Paris, ESF Evaluation certificative des Terminales, absence de l'enseignant, qui m'accorde une séance supplémentaire. Cf. [...]
[...] D'après les auteurs cités, lorsque les élèves passent d'une hétéronomie à une autorégulation, l'intervenant fait l'économie du contrôle voire même de la formulation de la règle. Pour rompre avec cette hétéronomie, on doit les confronter à un problème sans en donner la solution : il est question de dégager des espaces de liberté dans la demande magistrale, de réduire le contrôle afin de produire un processus d'intégration de règles. C'est une stratégie qui consiste à installer du désordre, du conflit, les élèves devraient être amenés à se rendre compte par eux-mêmes de la nécessité de règles qui ne doivent plus être perçues comme des contraintes. [...]
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