Il ne faut pas confondre « préparation mentale » et « préparation psychologique ». Les termes de « préparation psychologique » concernent l'analyse des facteurs de la personnalité de l'athlète, des éléments situationnels qui interagissent sur son projet sportif. Elle se centre sur la signification des expériences antérieures du sujet, sur son vécu, bref sur ce qui structure son projet d'athlète. Il s'établit alors une confiance mutuelle entre le psychologue et le sportif, qui permet au sportif de se libérer du poids des évènements problématiques (blessures, contre-performance, remise en question sur sa vie, arrêt de la carrière). La préparation psychologique vise donc au bienêtre du sportif dans sa vie privée que sportive. Selon Ph. Fleurance (ancien directeur du labo de psychologie de l'INSEP), l'idée de mettre le mental et le physique sur le même plan, tend à suggérer que l'on pourrait traiter les états mentaux comme le préparateur physique s'occupe de la force, de la vitesse et de l'endurance. Les disciples de la préparation mentale estiment donc qu'un individu peut expliquer ses actes, par l'existence d'états mentaux qui justement provoqueraient ces comportements physiques. Ces états mentaux seraient hiérarchisant et on pourrait donc apprendre à « gérer son mental », à l'entraîner pour aboutir à des habiletés mentales, transférables et applicables quel que soit le contexte de l'athlète.
[...] Pour cela, éviter de s'appesantir sur les erreurs commises, mettre le sportif dans des situations difficiles mais accessibles, rappeler un événement agréable avant une discussion technique et finir toute discussion par un aspect positif, privilégier les éloges aux critiques publiques, organiser des séances d'évaluation, de discussions collectives et de réflexions rétroactives permettant aux sportifs de renforcer leurs sentiments de compétence personnelle. Pour l'évaluer, on peut utiliser le Test de Rosenberg 1969 (au verso). La perception du corps joue un rôle important dans la construction de l'estime de soi, et plus particulièrement chez les adolescents (BruchonSchweitzer ; Harter, 1988). Par ailleurs, les travaux sur la motivation montrent la relation existant entre la participation à un programme d'activité physique et l'évaluation des compétences physiques (Robert et al., 1981). [...]
[...] La préparation psychologique vise donc au bienêtre du sportif dans sa vie privée que sportive. Selon Ph. Fleurance (ancien directeur du labo de psychologie de l'INSEP), l'idée de mettre le mental et le physique sur le même plan, tend à suggérer que l'on pourrait traiter les états mentaux comme le préparateur physique s'occupe de la force, de la vitesse et de l'endurance. Les disciples de la préparation mentale estiment donc qu'un individu peut expliquer ses actes, par l'existence d'états mentaux qui justement provoqueraient ces comportements physiques. [...]
[...] Celle-ci joue un rôle prépondérant dans la récupération, en stimulant la fabrication de tissu cellulaire pour la reconstruction des tissus musculaires. Les taux nocturnes d'hormone de croissance sont considérablement plus importants que pendant la journée, même ceux produits au cours d'un exercice physique intense. Deuxième élément en faveur des effets réparateurs du sommeil lent profond : il entraîne une diminution de l'excitabilité des cellules du cerveau et par là même des systèmes qui commandent l'activité musculaire (boucle gamma), ce qui a pour conséquence une relaxation générale et complète de tous les muscles. [...]
[...] On parle alors d'imagerie mentale associée. Le grand sauteur Fosbury a raconté qu'avant de sauter, il visualisait les différentes étapes de son action : course d'élan, impulsion, suspension, évitement de la barre. La recherche a montré (Effet Carpenter sur le paranormal) que lorsqu'un individu imagine un mouvement, une activité musculaire et encéphalique se produit. Et que se sont les muscles impliqués dans le mouvement réel qui se contractent d'une manière plus ténue. L'imagerie mentale met donc la musculature en action et prépare l'athlète à la réalisation du geste. [...]
[...] Les stades SL3 et SL4 sont appelés stades de sommeil lent profond. Ils représentent chez un jeune sportif 20% à 25% d'une nuit de sommeil. - le sommeil lent est suivi d'un deuxième type appelé sommeil paradoxal (SP). Il représente 25% du sommeil total, c'est le sommeil des rêves. La succession sommeil lent-sommeil paradoxal forme un cycle qui dure environ 90 minutes qui se reproduit 5 à 6 fois au cours de la nuit. Des études de chronobiologie Montagner : Les rythmes de l'enfant et de l'adolescent Stock 1983) ont montré que les périodes les plus favorables à l'endormissement se situaient généralement sur la période nocturne de 23 h à 7 h et l'après-midi aux alentours de 13 h (sieste). [...]
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