sport, pratiquant, sport féminin, professionnalisation du sport, profil du sportif
Le sport est une « invention » du 19ème siècle, car on ne compare pas le sport Antique avec celui du 19ème siècle.
Le pratiquant sportif a une histoire, un profil sociologique particulier (au début bourgeois et aristocrate).
Le pratiquant sportif a aussi une conscience (politique et religieuse (catholique). Le pratiquant est aussi une pratiquante.
Le pratiquant va aussi se professionnaliser, se spécialiser. Le pratiquant est aussi acteur dans la vie de la cité (citoyen).
[...] Certains sportifs n'ont par exemple pas le droit de faire du ski car c'est trop risqué. Mais pour être toujours au top : dopage, surentrainement . Comme le souligne Pierre Arnauld dans une histoire du sport en 1995 la documentation française Il fait allusion aux années 80 avec une nouvelle tendance qui émerge dans le sport : aux enjeux politiques, succèdent des enjeux économiques, les sportifs deviennent les employés des grandes marques multinationales [ le sport s'organisant en spectacle plus proche du show-biz que de la fête tend à se fonder sur une logique économique au détriment d'une logique sportive. [...]
[...] Le code du sport amateur exclue rigoureusement les récompenses en argent. Et Coubertin va tellement idéaliser cette étique qu'il en fera une Pierre Angulaire de l'olympisme. Pivato : L'idéologie du gentleman amateur, expression de l'esprit d'élite britannique et gardienne farouche du dilettantisme , apparaît d'avantage comme un stricte code moral que comme une norme d'esprit de compétition. Cependant, il faut reconnaitre que pour beaucoup de sportifs d'origine modeste, l'attrait de l'argent, quelques billets ne peuvent pas les laisser indifférent. Léon Hourlier un pistard nous dit en 1913 : Il y a des gens qui suent pour l'honneur, qui considèrent comme une tare le ou les billets de banque que leur apporteraient un exploit fameux. [...]
[...] Si elles font du sport, elles ne sont pas encore des sportives au sens de Coubertin. Au départ, on les trouve dans les pratiques masculines comme par exemple : l'escrime ou l'équitation. On regarde les pratiquantes avec beaucoup de suspicions, on se demande ce qu'elles font là, on est curieux. En 1896, par exemple, parmi les 83 maitres d'armes (prof d'escrime) des salles parisiennes, seules 3 sont des femmes. On ne les appelle pas des sportives mais des femmes de sport. [...]
[...] La baignade au début est une activité thérapeutique et hygiénique et la natation est ignorée. Avec le 20ème siècle activités vont permettre aux femmes de s'émanciper d'avantage : - le tennis - la bicyclette Le tennis c'est un sport de la haute société, dans cette haute société se rencontrer sur un cours de tennis crée des relations, cela autorise une certaine forme de socialisation. Elles flirtent avec la même classe sociale que la leur. Il ya un autre intérêt c'est que le tennis autorise des pratiques mixtes (exemple le double mixte) Le tennis permet aussi de part le prix de ses cotisations et le prix d'entrée contribue à une pratique ségrégative et bourgeoise (tout le monde ne peut pas participer). [...]
[...] Elle demandera même que des sportifs reçoivent un pourcentage selon le remplissage des stades (scandale à cette époque). Conséquence immédiate : tennis retiré des JO. Après avoir longtemps hésité, en 1926, elle devient pro et monnaie son image, elle participe contre rémunération à une des 1ères tournées exhibition aux USA. C'est l'ancêtre de l'ATP En 1921, George Carpentier fait un combat pour le titre des poids lourds pro (pas de gabarit) contre Jack Dempsey. Défaite de Carpentier = des centaines de personnes pleurent, car il était l'idole, un mythe. [...]
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