Comme nous l'avons expliqué dans l'introduction, le niveau de performance des artistes de cirque, évoluant dans les disciplines à caractère acrobatique, est élevé. Ceci dû à un bon travail d'entraînement réalisé dans les diverses structures précédant la fin des études. Nous pourrions nous satisfaire de ce niveau, et nous dire que le résultat est correct, mais ce serait se satisfaire de peu. En effet, ce niveau est peut être bon, mais il est le dernier échelon d'une marge de progression, et cela doit être évité. Il est habituel de penser, dans les dernières structures formatrices, que les élèves sortants, donc futurs artistes, doivent réaliser des figures à leur niveau maximal (...)
[...] Dans le sport de haut niveau, cela s'appelle un plan de carrière. Le sportif de haut niveau réalise des exercices de grande difficulté en compétition et sera sanctionné par une note, qui est basée sur un code de pointage unique pour tous les compétiteurs. L'artiste de cirque réalise également des éléments de haut niveau mais à la place du code de pointage unique, il doit avoir un comportement émotionnel qui correspondra au thème du spectacle, joie, tristesse, amour, compassion, etc. [...]
[...] N'oublions pas les composants du cirque nouveau: la spécialité de l'artiste, la danse, le jeu, parfois une certaine disponibilité auprès des autres artistes, une présence active quasiment pendant toute la durée du spectacle. Ceci impose, en plus de la maîtrise technique irréprochable, une forme physique excellente. Comment est-ce possible que personne n'y ait jamais pensé ? Les élèves futurs artistes ont des activités physiques (spécialisation, danse, préparation physique générale, spécifique ou/et auxiliaire) qui dure en moyenne 3 heures par jour jours sur 7. Plus nous avançons et plus nous comprenons l'importance d'une prise en main très réfléchie en ce qui concerne la programmation à long terme. [...]
[...] Pendant longtemps le mot "acrobatie" a été attribué à des réalisations d'exercices plus ou moins périlleux au sol. A tort car ce mot n'est qu'un générique regroupant toutes les réalisations correspondantes à cette définition: "L'acrobatie, peut être définie comme la remise en cause fondamentale, par l'acrobate, de son équilibre de bipède terrien (défini par le respect de la verticale tête en haut), en multipliant et en diversifiant les rotations de son corps autour d'un axe transversal et/ou longitudinal, et ce à partir de supports ou moins élastiques." (Georges Rivoal En effet, de nos jours une multitude de spécialisations ont un dénominateur commun: l'acrobatie. [...]
[...] CHAPITRE 1 Pourquoi planifier à long terme? Comme nous l'avons expliqué dans l'introduction, le niveau de performance des artistes de cirque, évoluant dans les disciplines à caractère acrobatique, est élevé. Ceci dû à un bon travail d'entraînement réalisé dans les diverses structures précédant la fin des études. Nous pourrions nous satisfaire de ce niveau, et nous dire que le résultat est correct, mais ce serait se satisfaire de peu. En effet, ce niveau est peut être bon, mais il est le dernier échelon d'une marge de progression, et cela doit être évité. [...]
[...] Une question d'autonomie est également présente par la voie de la planification. En effet, l'artiste apprend sous une certaine logique de travail et se construit ainsi une intelligence d'entraînement non négligeable pour le moment où il sortira des structures d'apprentissage. Est-il obligatoire que l'artiste doive stopper sa progression pour la seule raison qu'il sort d'une structure formatrice, et qu'il quitte un encadrement technique ? Non. Ne peut-il pas en sortir avec un bagage d'éducatifs lui permettant d'optimiser son niveau et de l'augmenter dans des clubs sportifs ou d'autres écoles ? Oui. [...]
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