Mémoire de Maîtrise sur le Karaté, qui débute avec un rappel historique ayant pour but de retracer les grandes étapes du Karaté traditionnel et de son évolution vers la compétition sportive. Ensuite séparément, chacun de ses aspects sera étudié afin de mettre en évidence ce qui les différencie. Document d'une cinquantaine de pages.
[...] Le Japon se modernise, il y a un effort d'industrialisation important. En 1879, les seigneurs féodaux japonais perdent leurs privilèges et la famille royale de Ryûkyû est destituée. Ryûkyû est intégré au nouvel état Japonais en devenant le département d'Okinawa. A Okinawa, comme dans tout le Japon, l'état met en place l'école primaire en 1880 et crée un lycée et une école normale. En 1901, A Itosu réussit à convaincre l'inspecteur provincial de l'instruction publique de faire adapter pour l'éducation physique dans les écoles primaires une version du Karaté qu'il a élaboré à cette fin. [...]
[...] Etymologiquement, "kara" en Japonais signifie vide ou espace et main. Le sens physique de Karaté désigne donc la main vide dénudée d'arme (l'art de combattre à mains nues). Au niveau spirituel il évoque la main qui voyage dans le vide et l'espace (sens marqué par le suffixe en japonais). Le Karaté est encore en pleine évolution. C'est ce qui explique les possibilités d'adaptation qui ont facilité son expansion mondiale et aussi les divergences qui existent entre les styles de Karaté contemporains. [...]
[...] Les écoles Shôrin-ryû et Gôjû-ryû sont relativement bien connues en dehors du Japon. Les écoles de Karaté sont habituellement à Okinawa situées dans deux grands courants : Shôrin et Shôrei. Cependant, jusqu'à maintenant, personne n'a pu préciser comment et quand ces deux courants ou écoles se sont formées à Okinawa ni leur relation exacte des écoles chinoises Ankô Itosu écrit : Le karaté ne provient ni du confucianisme, ni du bouddhisme. Il a été introduit depuis longtemps de Chine avec les courants de Shôrin-ryû et Shôrei-ryû . [...]
[...] Le combat martial a un caractère dissuasif. En cas de légitime défense la riposte est décisive, en un seul coup, comme une arme à feu le serait avec de vraies balles. En compétition l'esprit est totalement différent, Il faut en quelque sorte tuer trois fois son adversaire pour gagner . Cette fois ci la notion d'attaque prime Objectifs Les objectifs et l'esprit de la compétition sont donc diamétralement opposés à ceux du combat martial. La façon de les atteindre sera donc différente, l'efficacité des techniques sera adaptée aux résultats recherchés et en tenant compte du règlement et des arbitres. [...]
[...] L'appélation Shaolin quan recouvre donc un très grand nombre de courants de l'art du combat. C'est pourquoi il ne serait pas étonnant que deux formes de l'art du combat aussi différentes que celles décrites par G.Funakoshi aient été introduites sous un même nom,Shaolin et que les Okinaiens aient capté phonétiquement tantôt Shôrin et tantôt Shôreï. En ce cas, il est normal que nous ne puissions pas trouver les noms des écoles Shôrin et Shôreï en chine. Les phrases d'A.Itosu et celles de G.Funakoshi s'intègrent tout à fait à cette hypothèse. [...]
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