La longue course des protéines, cours de diététique sportive de 7 pages
La diététique est une science pleine de contradictions. Il suffit que l'on se familiarise avec un concept pour qu'aussitôt après, les chercheurs le laissent tomber. Ainsi, récemment, ils ont rejeté l'ancienne distinction entre sucres 'lents' et sucres 'rapides' qu'ils avaient pourtant instaurée. Aujourd'hui, ils parlent d'index glycémique, notion qui pour le commun des mortels est beaucoup plus difficile à appréhender. De vraies girouettes! En même temps, on peut difficilement leur en tenir rigueur. La science progresse toujours par mouvements de balancier; les vérités d'hier sont rarement celles d'aujourd'hui et encore moins celles de demain. L'erreur en l'occurrence a été de trop focaliser sur la chimie dans le processus de digestion.
Le simple devient complexe
Les protéines entrent en scène
Les premiers seront les derniers
La petite maison dans la prairie
...
[...] Voilà en gros l'idée qui prévalait jusqu'au début des années 80. Tout cela fut balayé de belle manière par des expériences qui recouraient à des moyens technologiques nettement plus pointus. Les progrès de l'informatique, par exemple, rendaient possible la gestion en parallèle d'un très grand nombre de données ce qui permettait de refaire le chemin des aliments dans l'organisme, depuis la phase d'ingestion jusqu'à la digestion et la diffusion des nutriments dans le sang. La rapidité des sucres fut recalculée selon un protocole qui consistait à avaler une portion d'aliments contenant 50 grammes de glucides Cette quantité représentait 50 grammes de sucre blanc (100% saccharose); mais cela pouvait être aussi 100 grammes de pain grammes de pommes, etc. [...]
[...] Pour cela, il suffit de prendre une boisson énergétique enrichie en acides aminés ou un yaourt à boire. Références: CHOS D (2004): La vérité si je mange, JF Laffont Ed. (voir présentation dans ce numéro). COUDRON O (2001) NAFAS, 13-8. KLEINER GREENWOOD ROBINSON M (1999): Alimentation musclée, Vigot Ed. BIBLIOGRAPHIE: BERGSTRÖM FÜRST P & Coll (1990): Clin.Sci.,79 : 331-7. BOIRIE DANGIN M & Coll (1997): Proc.Natl.Acad.Sci. USA, 94: 14930-5. BRENNER MEYER T & Coll (1982): New Eng.J.Med 652-9. BURKE LM, COLLIER GR & Coll (1998): Int.J.Sport Nutr., 401-15. [...]
[...] Cela représente un apport protéiné de l'ordre de 17 à 20 grammes. Le midi: privilégier la volaille ou le poisson (moins acidifiants que la viande rouge) à raison de 200 grammes de poids cuit, auxquels s'ajoutent une portion de pain et une demi-assiette de féculents, suivis d'un laitage. Total de l'apport: 45 à 50 grammes. L'après-midi: lait de soja aux céréales ou 40 grammes de fromage frais avec du pain, soit 10 grammes de protéines supplémentaires. Le soir: 150 grammes de viande, une demi-assiette de légumes secs, une portion de pain (plus les légumes verts et le fruit) ce qui représente un apport total de 20 + 50 + 10 + 50 = 130 grammes de protéines. [...]
[...] MAHE ROOS N & Coll (1996): Am.J.Clin.Nutr., 63: 546-52. MESTRES COLONNA P & Coll (1988): J.Food Sci 1809-12. MILLER JB, PANG E & Coll (1992): Am.J.Clin.Nutr., 56: 1034-6. PHILLIPS SM, TIPTON KD & Coll (1997): Am.J.Physiol. Endocrinol. Metab., 273: E99-107. REMER T & Coll (1995): J.Am.Diet.Ass., 96: 791-7. RICHE D (1998): Guide nutritionnel des sports d'endurance- 2e version, Vigot Ed. RICHE D (2004): NAFAS 17-29. TIPTON KD, WOLFE RR (2004): J.Sports Sci., 22: 65-79 WAHREN FELIG P & Coll (1976): J.Clin.Invest., 57: 987-99. [...]
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