Nul besoin d'être historien pour prendre la mesure du contexte dans lequel l'Allemagne nazie organise en 1936 à Berlin les XIèmes Jeux Olympiques de l'ère moderne. Pour le chancelier Hitler ces olympiades sont en effet l'occasion unique de prouver à la face du monde la supériorité de la race aryenne. Vingt-cinq grands écrans furent installés dans Berlin, permettant au public local d'assister gratuitement (pour paraître normal) aux différentes épreuves sous forme de spectacle télévisé. Le Völkischer Beobachter, organe du parti nazi (abréviation de l'allemand national-sozialistisch) le NSDAP (NationalSozialistische Deutsche ArbeiterPartei, Parti national-socialiste des travailleurs allemands) demande l'exclusion des athlètes de races noires (...)
[...] Les jeux olympiques de 1936 à Berlin : de la propagande fasciste avant tout. Le contexte historique : Nul besoin d'être historien pour prendre la mesure du contexte dans lequel l'Allemagne nazie organise en 1936 à Berlin les XIèmes Jeux Olympiques de l'ère moderne. Pour le chancelier Hitler ces olympiades sont en effet l'occasion unique de prouver à la face du monde la supériorité de la race aryenne. Vingt-cinq grands écrans furent installés dans Berlin, permettant au public local d'assister gratuitement (pour paraître normal) aux différentes épreuves sous forme de spectacle télévisé. [...]
[...] Le Völkischer Beobachter, organe du parti nazi (abréviation de l'allemand national-sozialistisch) le NSDAP (NationalSozialistische Deutsche ArbeiterPartei, Parti nationalsocialiste des travailleurs allemands) demande l'exclusion des athlètes de races noires. Mais, devant les menaces de représailles du Comité International Olympique, ces derniers seront bien présents à Berlin. Et parmi eux, un sprinter du nom de Jesse Owens qui fera parler de lui Près de 4000 athlètes en provenance de 49 pays foulent la piste du Stade Olympique lors de la cérémonie d'ouverture. [...]
[...] L'idéal olympique proclamant la paix universelle cède la place à l'idéal fasciste et à son apologie. La cérémonie d'ouverture des XIème JO d'été qui ont lieu à Berlin est présidée par le chancelier Adolf Hitler. Lors du défilé des 4000 athlètes des 49 nations représentées, le salut adressé à Hitler dans la tribune, indique l'orientation politique de l'équipe. Ainsi les équipes de l'Autriche, de l'Italie, de la Bulgarie, mais aussi de la France, optent pour le salut nazi plutôt que le salut olympique. [...]
[...] L'Allemagne sortit victorieuse des XIème Jeux olympiques. Les sportifs allemands remportèrent le plus grand nombre de médailles et l'hospitalité et l'organisation allemandes reçurent les éloges des visiteurs. La plupart des comptes rendus des journaux considérèrent, comme celui du New York Times, que ces Jeux avaient ramené les Allemands «dans le concert des nations» et les avaient même rendus nouveau plus humains». Seuls quelques journalistes, tels que William Shirer, comprirent que le spectacle offert à Berlin n'était qu'une façade cachant un régime raciste, oppressif et violent. [...]
[...] Les jeux Olympiques de Berlin en 1936 sont organisés à des fins de propagande, pour exalter la puissance et la modernité de l'Allemagne nazie. Ils doivent démontrer la supériorité de la race aryenne. L'Allemagne organisa habilement la promotion des Jeux olympiques avec des affiches colorées et des pages entières dans les magazines. L'imagerie sportive établissait un lien entre l'Allemagne nazie et la Grèce antique. La civilisation allemande supérieure se montrait comme l'héritière légitime de la culture «aryenne» de l'Antiquité classique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture