Histoire du sport, identification, grands processus, périodicité événementielle, loisir, compétition
Sport : du vieux français desport (se divertir, s'amuser) qui nous revient d'Angleterre en 1830 sous le terme de sport. Depuis P. Larousse en 1875 jusqu'à Donal Guay en 1993, en passant par Coubertin en 1905, la conception du sport s'est modifiée.
D'abord considéré comme un loisir mondain (Larousse) pour gens oisifs de la bonne société anglaise, le sport a introduit une dimension compétitive liée au dépassement de soi et à l'idéologie du progrès avec Coubertin.
La codification et la maîtrise de la nature, puis l'intégration du sport comme activité de loisir et enfin l'esprit sportif ont sédimenté les différentes conceptions du sport, sans pour autant aboutir à un consensus comme le démontre l'enquête de 1987 réalisée par l'I.N.S.E.P : « Est sportif celui qui déclare l'être ».
[...] et de la F.I.F.A.), composée en majorité d'Algériens évoluant en France et notamment à Saint-Etienne avec Rachid Mekloufi, suscite la désapprobation et les réactions violentes de l'O.A.S. (Organisation de l'Armée Secrète). En 1968, lors des J.O. de Mexico, Tommy Smith et John Carlos, respectivement médaillés d'or et de bronze sur 200 mètres, lèvent le poing ganté du "Black Power" au moment de l'hymne américain. En 1972, à Munich, le groupe terroriste palestinien Septembre Noir séquestre les lutteurs israéliens, on dénombre 14 victimes (Cf. Film Munich de Steven Spielberg). [...]
[...] Le sport affiche des résultats incontestables. De plus, en tant que symbole de l'ascension sociale, le sport nous montre comment n'importe qui peut être quelqu'un, quelle que soit sa couleur de peau ou sa classe. Le sport est un phénomène qui réconcilie la contradiction entre l'égalité de principe et l'inégalité de fait. Nul ne peut être promu vedette du futebol par sa famille, il faut encore faire ses preuves, expérience fort rare dans la société brésilienne où tout a sa place et dans laquelle celui qui est bien, est né tout fait (R. [...]
[...] on soupçonne une milice antigouvernementale. Par ailleurs, jusqu'aux années 90, date de l'accession au pouvoir de Nelson Mandela, l'équipe de rugby des springboks est boycottée. Interprétation Le sport est bien un baromètre des relations internationales ; il est au centre des oppositions politiques entre l'Est et l'Ouest, il permet l'expression des revendications nationalistes et la mise en quarantaine des pays ségrégationnistes. De ce fait, il apparaît comme l'otage (ou la justification légitime) des idéaux politiques. L'humanisme, l'apolitisme et l'internationalisme de Coubertin sont mis à mal par un demi-siècle marqué par la montée du chauvinisme et du mouvement des nationalités (éclatement du bloc de l'Est). [...]
[...] Par ailleurs, l'entrée des Etats au C.I.O. et surtout à la F.I.F.A. se fait généralement plus rapidement qu'à l'O.N.U. (Palestine). Si finalement le sport est politisé, c'est parce que les politiques voient en lui la manifestation d'une idéologie saine . susceptible d'être investis. La médiatisation du sport ainsi que son ferment idéologique en fait une vitrine (victime) de choix pour le politique. Comme dit P. Collomb : Il n'est pas vital, mais il frappe les esprits et sensibilise aux problèmes internationaux. [...]
[...] Protestant : il devient président du C.I.O. après les J.O. d'Athènes en remplacement de Dimitrius Bikelas 1912 : médaille d'or en littérature pour Ode au sport aux J.O. de Stockholm 1920 : aux J.O. d'Anvers il impose les cinq anneaux olympiques 1925 : il démissionne du C.I.O. (il voulait que toutes les nations soient présentes aux JO) Il fonde l'Union Pédagogique Universelle afin de faire entrer le sport dans la structure scolaire 1936 : il ne s'oppose pas à l'organisation des J.O. [...]
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