Histoire, activités, physiques, Antiquité, 18, ème, siècle
- La fonction d'occupation : Au IXème siècle avant J-C, les Athéniens consacrent une grande partie de leurs occupations aux jeux, (ceci en temps de paix), les guerriers au repos lancent des javelots, des disques, tirs à l'arc, ils s'occupent.
- La fonction religieuse : Certains jeux physiques accompagnent les cérémonies religieuses et funéraires
- La fonction guerrière : Les jeux, même s'ils ont un caractère particulier, servent une fonction : la guerre. Il s'agit d'exercices militaires qui sont à la fois post et pré militaires. Ils ont en outre, le but de refléter la valeur de celui qui s'y livre et qui y triomphe.
- La fonction hygiénique (ou de détente) : A cette époque, certaines activités physiques ont un caractère hygiénique. Après le combat ou la chasse, les héros aiment se prélasser dans un bain tiède ou dans la fraicheur de la mer.
- La fonction éducative : Notamment après la première partie du Vème siècle, les Athéniens instituent une éducation et trois maîtres (le cithariste, le grammairien, le pédotribe) se partagent l'éducation des enfants. Les exercices physiques ont pour but de donner aux jeunes gens le courage, la santé et la beauté. Un homme n'est vertueux que s'il n'est beau. A Sparte, la fonction des exercices est quelque peu différente, la pratique des exercices physiques est exclusivement tournée vers la guerre. La vertu suprême est le sacrifice pour la patrie. On pratique la boxe, lutte, pancrace qui doivent endurcir les corps et les forment aux coups et aux blessures. Les femmes participent aux exercices dans le même but que les hommes (la guerre).
[...] Finalement au XVIIème siècle, les activités physiques semblent moins pratiquées qu'au siècle précédent. Au XVIIIème siècle, s'accentue ce phénomène d'adoucissement des mœurs et dans cette atmosphère, le jeu de volant connait un certain succès. Il était moins violent et moins pratiqué que la paume et pour cette raison, les femmes aimaient le pratiquer. La paume va continuer à décliner et en 1780, il ne reste que 10 salles à Paris dans lesquelles des joueurs professionnels s'affrontent dans des compétitions qui donnent lieu sur des paris. [...]
[...] Le XVIIème et XVIIIème siècle. Au début du XVIIème siècle, les exercices chevaleresques connaissent un déclin. Leur violence et leur audace ne sont plus valorisées. Des activités comme l'escrime et l'équitation s'orientent désormais vers le sens du détail et de l'élégance. Il semble que ce soit les conditions de vie de la noblesse et notamment le phénomène de la cours qui oriente les activités physiques vers des valeurs de représentation et d'esthétique. On se détourne alors des activités violentes, exception peut être faite pour la chasse. [...]
[...] Le statut social impose la composition des équipes donc un joueur n'est pas indépendant de sa condition sociale. Au contraire, dans le sport moderne, les propriétés sociales des acteurs sont gommées au profit d'une « égalité originelle » des joueurs démentis seulement dans une plus ou moins grande compétence dans l'exercice du jeu lui-même. Le sport moderne pose à son fondement l'égalité abstraite des individus, dépouillés le temps de la compétition de ce qui constitue leur être social, cela s'apparente aux règles du suffrage universel qui postule la stricte égalité des votants. [...]
[...] On préfère alors les voyages, les jeux de cartes ou d'échecs, les réunions dans les salons, les spectacles, les ballets. On peut distingue 2 catégories de jeu sous l'ancien régime, certains qu'on peut distinguer comme des jeux de paris avec mise d'argent par les joueurs eux même et d'autre part les jeux de prix qui attribuent des récompenses et honore le vainqueur et qui sont davantage lié aux fêtes et aux célébrations collectives. Au XVIIIème siècle, le statut des exercices physiques semble s'être quelque peu déprécié comme nous le confirme la lecture de l'encyclopédie « dans nos sociétés modernes, un Homme qui s'appliquerait trop aux exercices nous paraîtrait méprisable parce que nous n'avons d'autre objet de recherche que les agréments ». [...]
[...] Au contraire, les pratiques physiques moyenâgeuses sont presque entièrement étrangères au thème de la performance, de la compétition et à la rationalisation propre au sport moderne. Le XVIème siècle : la renaissance. Cet idéal des jeux nobles, violents, va perdurer un temps avant de s'estomper au profit de jeux moins agressifs. A la renaissance, en effet, des conditions nouvelles des pratiques des activités physiques apparaissent. Sous couvert de l'antiquité retrouvée, de nouvelles conceptions de l'Homme et de son corps apparaissent. [...]
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