Tout athlète doit nécessairement apprendre à gérer efficacement le stress inhérent à la compétition, tous n'y parviennent pas de la même façon (...)
[...] Ajouter une contrainte énergétique en navigant au près par exemple (pour une recontextualisation de fin de régate). Exemple : réaliser le passage de la balise 3 à 2 au lieu de l'inverse. Au coup de sifflet, leur demander de maintenir la même distance entre eux tout en continuant le parcours. Pour une incertitude temporelle, au deuxième coup de sifflet, ils doivent au mieux réduire cet écart voire passer devant. Annexes Retour sur la première manche du coureur. Bibliographie : Claire-Hélène Toux : Préparation physique et psychologique, Ecole nationale de voile, Avril 1988. Cf. [...]
[...] Que penses-tu de ta performance ? Il dit lui-même avoir été plus tendu qu'en temps normal au départ et au premier passage de marque. Il sait aussi qu'il a perdu tous ses moyens en fin de régate. Les principales ressources que cet athlète mobilise sont affectives : on peut croire que par manque de confiance en soi, cet athlète est incapable de réguler son anxiété pendant la compétition. Il va falloir l'inciter à prendre des informations (mobilisation de ressources informationnelles) sur lui-même juste avant le début de la course et à faire en sorte qu'il ne se focalise pas exclusivement sur les autres concurrents. [...]
[...] Contrôler son ou ses adversaires sur des virements de bord malgré la pression Il paraît intéressant de le mettre en situation défavorable (retard sur son adversaire direct), situation proche de celle vécue en compétition même s'il n'y a pas d'enjeu. Ajouter de l'incertitude à la situation quant au départ de la course (au coup de sifflet) devrait lui permettre de maintenir son attention pendant longtemps[4]. But : Passer les balises le premier malgré la situation défavorable. Critères de réalisation Prendre des risques. Prendre le vent de son concurrent direct. Rester attentif quant au coup de sifflet (Cf. 4ème variable didactique). Aménagement du milieu Plusieurs concurrents partent à la suite pour une course-poursuite (3'' d'intervalle). [...]
[...] Une fois identifié, le coureur doit apprendre à l'atteindre lorsqu'il se met en situation de confrontation ou non. Il doit aussi être capable de savoir ce qui perturbe son niveau d'activation dans des situations contraignantes pour lutter contre. Proposition de tâches d'entraînement adaptées au problème identifié Première situation. Travailler la gestion de ses émotions pour le départ d'une régate. Il semble intéressant, lorsque la compétition approche (période précompétitive), d'augmenter les sollicitations du régatier en multipliant les éléments susceptibles de le perturber (répétitions de départ, petit parcours avec une densité importante de coureurs) et aussi d'augmenter la durée de ces situations. [...]
[...] Actions du coureur : dès le départ de la course, il se retrouve la plupart du temps (pour les trois manches), dans la première moitié du classement (le temps de départ est trop important pour espérer arriver dans les premiers). Chutes : si l'on compare le nombre de chutes des adversaires avec les siennes, il est celui qui a chuté le plus de fois. Données objectives recueillies après la régate Verbalisations avant et après (questions/réponses) : Comment tu te sens ? [...]
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