Genèse et développement du sport moderne, Public Schools, lutte politique, institutionnalisation du sport, fédérations sportives, Comité national olympique, diffusion des sports, éthique sportive, principe d'amateurisme, fair-play, subventions sportives
La pratique devient peu à peu sa propre fin, on pratique un sport pour le sport. Il est intéressant de faire pratiquer le sport aux jeunes élites pour forger le caractère des futurs grands hommes du pays (appelés à exercer des responsabilités). Les Public Schools sont des institutions totales, c'est-à-dire que la jeunesse est encadrée 24h/24 par les éducateurs des écoles. Les sports sont ainsi devenus des occupations destinées à encadrer la jeunesse à moindre coût.
À la fin du XIXe siècle, l'accroissement des échanges commerciaux en Europe et dans le monde (ajoutés à la colonisation) va être à l'origine du développement de l'Empire britannique. Ce développement va s'accompagner de la propagation massive des sports anglais à travers le monde. Cette diffusion a connu des problèmes et des résistances, cependant, le phénomène s'est tout de même vite diffusé.
[...] Un champ sportif, mais son évolution est lente. Selon Jacques Defrance, on distingue deux époques : • Fin du XIXe – 1950 : Degré d'autonomie faible • 1950 – 1970 : autonomie plus affirmée B. Fin XIXe à 1970 Les formes de régulation « locales -communautaires » : Les sports sont d'abord insérés dans des logiques éducatives, on crée des clubs et des associations, on crée des communautés. Ces associations sont placées sous la directive des chefs d'établissement : c'est une régulation scolaire sur les sports. [...]
[...] La procédure est longue et complexe. Dans l'idéal olympique, les villes doivent accueillir « la famille olympique ». Finalement, le CIO affirme son autonomie et son indépendance face aux enjeux politiques, selon Coubertin, l'Olympisme, comme le sport, est apolitique. Il faut donc nuancer le principe d'autonomisation du sport moderne, car l'olympisme a été aussi instrumentalisé (politiquement et économiquement). Pendant les JO de 1936 par exemple avec une démonstration de force énorme par Hitler. III. Le sport en France : entre autonomie et contrôle public Cette autonomisation est en réalité relative et évolutive. [...]
[...] • 1887 : UFSA (Union des sociétés françaises des sports athlétiques). • 1911 : Création du comité national olympique à l'initiative de Pierre de Coubertin. En 1919, le souci d'autonomie s'accroît et chaque discipline s'organise dans sa propre fédération. Par exemple, le basket-ball quitte la FFA en 1921 et crée la FFBB en 1932. La création des fédérations est la suite logique de la naissance et du développement des sports modernes. Le sport porte en lui-même le principe de son autonomie et de sa spécificité. [...]
[...] L'objectif est clair dans l'esprit de ses créateurs : le sport devait devenir universel. Il fallait donc placer l'olympisme au-dessus de tout (guerres, états La règle 23 de la Charte du CIO affirme une autorité suprême : il revendique l'autonomie et l'exclusivité des compétences. Ce souci d'indépendance se retrouve dans le recrutement des dirigeants : on n'est pas représentant de la France au CIO, mais représentant du CIO en France. Le projet est de créer une véritable diplomatie parallèle avec ses propres enjeux et ses propres valeurs. [...]
[...] Ce processus va de pair avec la diffusion des sports pour garantir l'uniformité du jeu pour tous. Progressivement, un « droit sportif » va se constituer avec des textes spécifiques. Un corps de juristes est créé en parallèle pour faire appliquer ces règles. Ainsi, les instances sportives disposent d'un pouvoir disciplinaire (exclusions, sanctions ) pour faire respecter les règles spécifiques (exclusion de la délégation russe aux Jeux olympiques par exemple). Les arbitres sont neutres et sont des acteurs chargés d'appliquer une justice sportive. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture