Dossier sur le tennis de table. Le tennis de table est un sport doté d'un historique très riche et surprenant. La France, pays organisateur de nombreuses compétitions a su se doter d'un réseau important de clubs, qui a permis à nos représentants professionnels de briller en compétition internationale en tous genres. Même si le sport n'est pas encore très médiatisé, certaines mesures ont été prises afin de remédier à cette situation. C'est le cas notamment du remplacement de la balle de 38 millimètres par une de 40 afin de ralentir sa vitesse et de rendre ainsi cette discipline plus attrayante aux médias.
[...] Ironie ou contribution de l'histoire ? Plus qu'un symbole en tout cas pour le signataire que d'occuper le “fauteuil” de Jean Belot et de Bernard Jeu. Pour être complet, l'on ne saurait passer sous silence la création de la Francophonie pongiste internationale et la résurgence de l'Union méditerranéenne, toutes deux sur initiative française. Sportivement parlant, si la Suède, trois fois consécutivement, avait ravi la Coupe Swaythling à la Chine, celle-ci aura un réveil brutal sur ses terres en 1995 avant de dominer outrancièrement les d'Atlanta. [...]
[...] Mais le tennis de table n'avait pas perdu ses droits. Mieux, dans la dynamique de Birmingham, nos champions continuaient de se couvrir d'honneurs : victoire de Jacques Secrétin à la “Carlsham devant les meilleurs européens, deux nouvelles médailles d'or pour le champion de France aux Internationaux de Scandinavie associé d'une part à Patrick Birocheau (par ailleurs, demi-finaliste en simple), d'autre part à Claude Bergeret. Encore plus remarquable, parce que plus inattendu : Christian Martin s'adjugeait le titre de champion international de Hongrie, deux ans après Jacques, alors que tout le gratin du Vieux Continent se trouvait rassemblé à Miskolc. [...]
[...] Enfin, une secrétaire rétribuée tenait une permanence depuis le 1er décembre Mais la “gestion” fédérale se limitait là et ce relatif immobilisme faisait piaffer d'impatience quelques animateurs plus spécifiquement “pongistes” qui présidaient aux destinées de nouveaux clubs de la capitale, ils avaient nom Marcel Corbillon (PPC France), gérant du célèbre “garage Marbeuf”, Valentin Bourquin (PPC Montparnasse), Pierre About (journaliste à L'Auto), etc . auxquels se rallieront le "pèlerin“ Raymond Verger et Tola Vologe. Les élections du 1er juin 1932 seront la goutte d'eau qui fera déborder le vase. Usant des pouvoirs en . blanc des clubs provinciaux, l'équipe en place (le Comte Palmieri avait succédé au président Foucault en février 1929) se faisait réélire en bloc et éliminait de facto les . [...]
[...] La FFTT devenait ingouvernable ! Le tennis de table français, parvenu à l'âge adulte, avait grandi trop vite et n'avait pu éviter la troisième crise de son histoire (après 1935, après 1959). Prémonitoire, la plume de Bernard Jeu (absent lors des événements) avait traité du bénévolat responsable aux lieu et place du bénévolat de la pénurie. Responsables, des présidents de ligues allaient l'être, remuant toute la France pongiste à en déposer une motion de défiance que le congrès d'Obernai, à la mi-mai, approuvera à une très forte majorité, provoquant de facto de nouvelles élections générales. [...]
[...] Enfin, la fameuse “Croisade du Ping-Pong” - dont la fédération a eu le bon goût de ne pas se mêler (cf. journal du Ping-Pong du 5 mars 1933 qui sillonnera la France, et même la Suisse, en tous sens, incitant et aidant à la formation de nombreux clubs et à la mise en place de Comités régionaux. De l'unique Comité de Guyenne et Gascogne fondé en juillet 1932 et organisateur en 1933 des premiers championnats de France disputés en province, l'effectif atteindra la vingtaine un an plus tard, allant du Languedoc-Roussillon au Littoral-Nord (Calais), de l'Alsace à la Bretagne. [...]
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